pour contredire un peu Gwen (pardon
), ma fille est allée très tôt sur le pot ou les toilettes (l'herbe du jardin en a aussi profité
), et a été propre assez tôt.
Pour nos garçons, j'ai vraiment l'impression qu'ils pourraient déjà l'être, si ce n'était notre fatigue a essuyer des "accidents" à longueur de journée
, mais on est sur la bonne voie. Ils passent maintenant de longues heures les fesses à l'air dans le salon sans que j'ai besoin de garder une serpillère à portée de main
(bien qu'elle ne soit jamais loin).
Ma soeur a une petite fille (née en janvier de cette année) avec laquelle elle pratique l'HNI (Hygiène Naturelle Infantile). En fait, elle est attentive aux signaux qui annoncent les mictions ou selles, et elle la maintient au-dessus d'un pot ou des toilettes pour lui éviter de faire dans sa couche... et ça marche !!! La petite signale maintenant extrêmement clairement quand elle a envie de faire, et râle si on lui laisse faire dans sa couche
Tout ça pour dire que, même si un enfant n'est physiologiquement pas capable de se retenir, on peut très bien être attentifs et lui permettre de se soulager ailleurs que dans une couche. Cela ne retarde pas l'acquisition de la propreté. Dans nombre de cultures, les enfants ne portent pas de couches et ne s'en portent pas plus mal. Cela permet également aux enfants d'apprendre à écouter leur corps.
De même, on dit qu'un enfant qui porte des couches lavables est propre plus tôt. Avec les couches jetables, les fesses sont au sec, l'enfant n'a pas l'impression d'être sale, avec les lavables, les fesses sont mouillées, l'enfant connaît une gêne qu'il cherchera plus vite à éviter (enfin, c'est de la théorie, mais quand même souvent vérifiée
).
Mes garçons ont maintenant deux ans et demi et le chemin à parcourir pour qu'ils soient complètement propres est encore long, je regrette seulement de ne pas avoir accédé à leur envie d'aller sur le pot dès qu'ils en ont exprimé le besoin (vers leur un an et demi).
Je crois qu'il faut écouter ses enfants, essayer de les accompagner (dans la mesure de nos capacités et de notre fatigue), et tant pis pour ceux qui pensent qu'ils ne sont pas prêts : si eux se sentent prêts, alors on fonce avec eux !!!