Bonjour,
je me présente, je m'appelle Annaïg, j'ai 30 ans. J'ai 3 enfants: Maïwenn 2 ans et demi, et Elouan et Titouan 6 mois. Je suis mariée à un homme génial que j'aime chaque jour un peu plus et ce depuis 14 ans. Et nous sommes originaire de Nantes.
Avant d'apprendre que j'étais enceinte des garçons, nous avons pris la décision d'aller nous installer en Martinique. Le double effet jumeaux a commencé là. Mon mari est parti le 31 aout pour commencer son nouveau boulot et préparer l'arrivée de la famille en Martinique; Et le 1er septembre, mon gynéco n'a pas voulu me laisser sortir de la clinique à l'issue du rdv du 7ème mois! Ma fille de 2 ans a été baladé de droite et de gauche, et j'ai fini par accoucher avec l'aide de ma maman le 22 septembre à 36SA+2 de Titouan 3.050kg et d'Elouan 2.750kg. Titouan est parti qqes heures après pour le CHU pour un pb de saturation en oxygène et le papa est arrivé 24h après la bataille. Bref après ce mois de septembre le ton était donné... depuis ce 1er septembre j'ai l'impression de rester bloquer dans le cycle essorage d'une machine à laver.
Pourtant aujourd'hui je suis plus que comblé, la vie m'a offert plus que ce que je ne m'attendais: 3 enfants splendides, un mari génial, j'habite une île magnifique et je suis sur le point de réaliser mon rêve de toute une vie: habiter sur un voilier!
Malgré tout ça, je me sens tellement perdue! L'autre jour une voisine m'a fait remarquer que je faisais trop de comparaisons entre mes garçons et donc que j'étais trop dure avec eux. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Depuis qu'ils sont là je leur donne toute mon énergie et tout mon temps d'autant plus que depuis 3 semaines mon mari est parti en formation etque je reste seule pour gérer les 3. Je sais que je ne suis pas une mère parfaite, mais je fais toutce que je peux pour eux. Bref c'est là que je me suis dit personne de mon entrourage ne peux comprendre ce que je vis, le desarroi que l'on peux ressentir quand on nourrit un bébé et que l'autre hurle à coté parce qu'il a faim aussi ou que l'on a pris sur soi pour appaiser un enfant pour le coucher et qu'une fois endormi, l'autre se réveille! L'impression que ça ne s'arrête jamais. Je suis une maman heureuse mais exténuée!
Bref je suis très contente de vous avoir trouvé. Je me sens moins seule.
bonne fin de week end à toutes