Bonjour, mes jumeaux de 21 mois née à 35 semaines ne font toujours pas leurs nuits, j'ai instauré un rituel du soir depuis tout bébé, 19h le bain, 19h30/19h45 le repas et 20h30 au lit, je leur lit des histoires jusqu’à ce qu'ils s'endorment, ils ont une petite lumière dans leur chambre et ils se réveillent en pleine nuit en hurlant et impossible de les laisser dans leur lit, ils faut qu'ils dorment avec mon mari et moi. Ils ont été en néonat pendant 15jours à leur naissances, ils ont été séparer car ils étaient en couveuse, mon mari et moi étions présent la journée mais nous n'avions pas le droit de rester la nuit, (je me demande si ils ne se sont pas créer une angoisse à ce moment là); ensuite quand nous sommes rentrer tous ensemble à la maison ils a fallu que je leur donnent les biberons toutes les 3heures même la nuit donc cela a perturbé leur cycles ensuite il y a eut les dents et beaucoup de bronchiolite avec de l'asthme donc des qu'ils toussent ils se réveillent...j'ai pris mon congès parental donc je suis toujours avec eux et ils n'ont jamais dormi ailleurs sans nous, si vous avez des conseils je suis preneuse!!!Je ne sais plus quoi faire, on me dis de sevire mais se n'est pas évident, si je les laisse pleurer ils ne s'endorment pas ils peuvent hurler des heures...

Bonjour, je suis moi même maman de jumelles de 19 mois qui sont nées à 33 semaines et sont restées 3 semaines en soins intensifs et 3 semaines en néonath. Ici aussi nous avons connu des périodes de sommeils très cahotiques où le seul moyen de les faire dormir s'était de les endormir sur nous (vestige du peau à peau) elles avaient aussi beaucoup de difficultés à s'endormir malgré le rituel instauré on pouvait mettre parfois 1h à 1h30 à les endormir, une vraie galère. Nous avons rencontré une pédiatre tip top qui nous a expliqué qu'effectivement ce qu'elles faisaient s'était des crises d'angoisse du certainement à la séparation dès la naissance et à l'hospitalisation( quand elles étaient hospitalisées nous avions beaucoup de mal a les quitté et passions beaucoup de temps à les calmer avant de partir, certainement le besoin de les savoir paisible le temps de la séparation de la nuit). Cette pédiatre nous a expliqué que nous accentuions leur stress en accourant et en les prenant dans les bras pour les consoler, en effet pour elles le fait de faire ça signifiait que nous aussi nous avions peur, cercle vicieux n'est-ce pas? de même les couchers difficiles étaient dans le même genre car en fait elles avaient peur selon elle que nous mourrions dans la nuit et qu'elles ne nous reverraient pas. La solution a été d'une part de nous-même nous ancrer dans la tête que tout allait bien se passer et de se canaliser et bien sûr d'être zen. Ensuite on leur a parlé calmement en leur expliquant que tout allait bien se passer cette nuit, que nous faisions là le dernier calin avant de se retrouver le lendemain matin, leur dire ce que nous avions prévu pour le lendemain. Pendant les réveils de la nuit, ne surtout pas les prendre dans les bras sauf si on remarque un problème comme un rot bien sûr, les rassurer en leur caressant doucement le visage, le dos, ne pas s'énerver ( ça a été très dur de ne pas avoir cet instinct de maman a les consoler), les pleurs sont difficiles a supporté mais dites vous que c'est autant pour leur bien que pour le votre. Aujourd'hui mes 2 pépettes me font encore de petits réveils mais vite calmer et font de merveilleuses nuits de 12 h. Je connais que trop bien ton désarroi j'ai eut beaucoup de mal et pour elles se n'étaient pas bien car j'amplifiaient leur besoin de rester avec moi. Allez courage et hésites pas à me redemander si tu n'as pas saisi quelque chose.
Le mot d'ordre est rassurer sans couver.

l'un de mes fils, F, avait des crises d'asthme nocturne : cette cause de réveil nocturne est très angoissante. Donc derrière, avoir besoin d'être rassuré, c'est normal. Ce serait laisser pleurer tout seul (et dans le noir tant qu'à faire) qui serait "stupide". Les crises d'asthme sont-elle fréquentes ? n'ont-ils pas un traitement efficace ?

A vérifier : qu'il n'y ait pas / plus de RGO. F a cessé de se réveiller la nuit pour faire pipi, car cauchemars etc etc le jour où il a repris un traitement contre le RGO (prescrit pour d'autres signes que les réveils nocturnes bien sûr). Il devait avoir facilement 4 ans 1/2... Les réveils sont désormais rares. On n'est bien sûr pas à l'abri d'une maladie ou d'un cauchemar, mais ça a cessé d'être quasi toutes les nuits. Il y a + de risque d'asthme en cas de RGO et réciproquement.
Quant à F... son asthme était en fait dû à une allergie différée au blé, découverte au printemps dernier. Depuis l'éviction, on a pu supprimer le traitement, et il respire bien, avant il était sensible à la moindre pollution etc.

Oh PU_ _ _ _! .....NAISE (vous croyez quoi j'suis une bonne mère  )
Les gens ont  des conseils d'une bêtise parfois !!!! 
Mais non tu vas pas les laisser hurler ils vont monter en pression c'est clair.
Tes enfants et vous leurs parents êtes tels que vous êtes avec votre vécu, vos émotions.
Si tes enfants sont malades franchement qu'ils te réveillent ne me choque pas.
Ici asthme pour les trois, néonat pour les puces (mais elles n'ont que 9 mois donc je me garde de tous conseil basés sur l'expérience de parentalité des puces  )
Ma fille ainée l'hivers de ces 2 ans nous faisait lever plusieurs fois par nuit, calins à gogo, terreurs nocturnes, toux... on a répondu à ses besoins et même installé un matelas dans sa chambre pour les nuits difficiles (épuisant de se lever 10 fois par nuit surtout que j'attendais les puces) on a même cododoté à l'occasion. Tout ça pour dire que l'hiver de ses 3 ans donc maintenant ..............NADA RIEN elle pionce comme une ado le matin, et comme un loir le soir. 
Franchement mon seul conseil serait de faire comme vous le sentez ton mari et toi. Vous êtes ceux qui connaissez le mieux vos enfants. Si vous pensez qu'ils ont besoin de vous, que c'est pas du cinoche répondez à leurs attentes. Si vous avez l'impression qu'ils tentent de vous la faire à l'envers (parce que ça peut arriver aussi) expliquez leur. Perso j'insisterais sur le fait qu'ils ont été malades, qu'ils vont mieux, que vous êtes là à côté s'ils ont besoin de vous mais inutile d'appeler pour faire coucou la nuit et surtout qu'ils ne risquent rien.