Pour moi, 2 cures de celestene à la maison à 28 SA et  30 SA pour arriver à 32 SA car RCIU déclaré pour mes 2 pepettes.

Maintenant terminé car nous sommes à 32 SA et nous n'avons pas besoin de les sortir avant puisqu'elles grandissent...

Pour moi aucun effet secondaire, aller un peu tendu à la deuxieme injection de la 1ere cure.

Ma gygy m'a dit 2 cures max. et apres 32 SA, ca sert à rien !!!

J'avoue que ce fil de discussion m'inquiete un peu et me fait douter. J'en suis à 30 SG (donc 32 SA) et mon gynecho vient de me prescrire le Celestene en injection intramusculaire (2 doses sur 2 jours à renouveler dans 14 jours), parce qu'il craint un accouchement prématuré. Mais les info données par Sabine me laisse perplexe... 

C'est vrai que j'ai été un peu bête de ne pas demander sur le coup d'autant que je me suis immédiatement posée la question vu ce que j'avais déjà lu sur le forum. Enfin, j'ai donc fait la fameuse injection dimanche matin, sans grande conviction après tout ce que j'ai lu. Je m'en suis sortie avec une bonne douleur à la fesse droite mais par contre pas de contractions particulières par la suite. Cela me servira de leçon, la prochaine fois j'éviterai de jouer les moutons bêtes et disciplinés!

Si tu est a 32 SG, ça correspond à 34 SA.
Hors si je lit bien, à partir de 34 SA, c'est plus necessaire non ?

j'ai aussi fait la cure de célestenne à 33 SA et demi, (2 injections à l'hopital). Mon col était déjà court (1,7 cm) mais pas encore dilaté. Je suis à 36 SA aujourd'hui, déclenchement prévu la semaine prochaine (maintenant mon col est dilaté à 3 cm).
Le gynéco m'a dit que ça pouvait se faire en ambulatoire, mais lui préfère que les patientes soient hospitalisées. Il m'a bien dit que c'était préventif au cas où les jumeaux soient préma.
C'est vrai que je ne comprends pas bien pourquoi une injection et peut être j'essayerai d'appeler le gynéco en jouant la naïve car effectivement, si ton prochain rdv est début janvier et que tu n'es pas suivie par une sage femme à domicile, c'est qu'il part du principe que ta grossesse ne pose pas de pb particulier. 

Je voudrais poser une question sur les effets de ce produit car il y a des trucs que je ne comprend pas. Ce produit (si j'ai bien compris) est censé améliorer la maturation des poumons (donc leur donner de l'avance). Or vous dites que les injections ont une durée d'action de 10 jours... Mais si les poumons ont pris de l'avance, ils auront toujours cette avance 10 jours plus tard?
J'espere que ma question est claire....

Donc ca confirme bien ma question : une fois qu'ils ont eu le produit, ca a du aider les alvéoles à s'ouvrir, donc je ne comprend pas pourquoi l'efficacité n'est que de 10 jours?

Les alvéoles restent ouvertes et les poumons ne repartent pas en état plié une fois que la première inspiration est prise, pour un enfant à terme et pour l'enfant préma qui produit assez de surfactant.
le foetus produit du surfactant à environ 34 S.A.
On donnat la cure de Célestène ,on favorise la production de cette substance ,sur une durée estimée ( +/-  une dizaine de jours). Durée qui est variable d'un foetus à l'autre. On renouvelle la cure après 2 semaines ,parce que l'on estime que la première cure a terminé son effet.  On réduit aussi le nombre de cures parce que les corticoïdes ont d'autres effets moins sympa, sur les foetus.
Donc actuellement ,on est sensé faire une seule cure , en cas de M.A.P., non renouvelable.

Justification d'une injection ou d'une cure à 34 S.A., la patiente peut-elle refuser le traitement ? :
Réponse de la Dr Ines de Mongolfier, pédiatre ,membre du comité médico-scientifique de la fédération Jumeaux et plus :

"Pas d?indication connue de moi pour le moment à une cure ou une injection systématique  à 34 SA mais les obstétriciens sont mieux renseignés.

En revanche, ces cures ne sont évidemment pas anodines en particulier au-delà de deux cures et en ce sens, le pédiatre peut être invité à la table de la discussion : je ne serais alors pas favorable à moins que l?on soit décidé à extraire les enfants de façon programmée avant le terme.

Bien entendu, la patiente peut refuser le traitement mais il faut évidemment toujours mieux arriver à un consensus car cela permet de conserver la confiance nécessaire à une bonne prise en charge : Elle peut dire qu?elle a besoin de plus de renseignement pour comprendre l?intérêt de cette injection et la refuser si les arguments ne sont pas convaincants (ce qui risque d?être le cas). Son médecin traitant peut également servir d?intermédiaire "

Donc ,il n'y a pas de nouveauté à ce sujet,ni de protocole spécifique jujux.