oups... dérapages sur le clavier...
je continue :
on les a donc fait dormir dans le même lit. Mais un seul petit lit à barreaux, c'est vite devenu trop petit, alors on a retiré un côté de barreaux sur chacun de leurs lits et on les a assemblé, de sorte que ça ne fasse plus qu'un grand lit.
Ils y ont passé plusieurs mois, à dormir l'un contre l'autre, puis un beau jour, sans crier gare, se sont remis à ne plus dormir, se gênaient la nuit, se réveillaient mutuellement...
On les a donc repassés chacun dans un lit. Et pour l'instant, ça va.
Pour notre grande, on s'est rendu compte avec mon mari, qu'il m'était impossible à moi de la coucher sans hurles et pleurs etc..., alors qu'avec lui elle pleurnichait deux minutes et s'endormait en souriant. C'est donc lui qui s'est occupé de la coucher chaque fois qu'il était là. Pour les garçons, ç'a été l'inverse : y avait pas moyen qu'il les couche sans drame. C'est donc moi qui m'en occupait. Aujourd'hui, on peut alterner sans souci.
Je sais que je n'ai jamais laissé pleurer mes enfants longtemps le soir (au grand dam de mon mari et de mes beaux-parents : "ils te font du cinéma, n'y va pas !"). Et pour autant, ils ne sont pas plus capricieux que d'autres aujourd'hui. Cependant, il est vrai qu'avec la fatigue, je me culpabilise moins de les laisser pleurer cinq minutes (quand ce ne sont pas des hurlements de panique), et ça se passe quand même bien.
Du coup, on s'adapte à chaque temps de leur jeune vie (Milya, qui avait une chambre à elle à la naissance des garçons, a demandé à dormir avec ses frères, aujourd'hui elle redemande à avoir sa chambre, ben, je deviens une spécialiste du déménagement de meubles !
). Les enfants grandissent et changent vite, et ce qui convenait hier, ne convient plus forcément aujourd'hui... Il faut toujours remettre en question les choix que l'on fait et les solutions que l'on a déjà trouvé, et c'est fatiguant, mais quand on les regarde grandir confiants, ça aide à passer les moments d'épuisement !