S'occuper de jumeaux, seule, c'est pas une mince affaire. Il y a vraiment de quoi être épuisée et quand on est fatiguée on supporte tout plus difficilement.
Combien de fois je me suis dit , le soir quand ils dormaient, que j'aimais mes enfants.....surtout quand ils dorment
et d'oublier combien ils m'avaient fait tourner en bourrique ou fatiguée toute la journée.
Aprés je ne suis pas sûre qu'avec un seul , c'est mieux. il y a des parents de singletons dans le meme état d'esprit que toi. Ca dépend vraiment des enfants : mon ainé m'a épuisé psychologiquement, tandis que les jumeaux m'ont épuisés physiquement. Entre les deux, mes deux autres enfants ont été de vraies crèmes.
La seule solution serait que tu puisses de reposer davantage mais pas toujours faisable si tu n'as pas de famille, amis, prêts à te les garder régulièrement pour que tu puisses souffler et sortir un peu plus la tete de l'eau.
Mais sinon si! Avec l'age ca s'arrange ( ou disons que les problématiques changent et que certaines sont plus supportables que d'autres)
Je me fais les mêmes réflexions quand ils dorment !
Il arrive que j'en ai qu'un, quand l'un est malade (mais pas trop) et que je peux mettre l'autre à l'école.
Le mercredi je ne travaille pas, jusqu'en janvier je les gardaient avec moi, et depuis j'en met un à l'école le mercredi matin, chacun à son tour.
Quand j'en ai qu'un, c'est tellement différent! Ils sont calmes, faire des choses est plus simple (ne fusse que les courses, un dans le siège du caddie et le tour est joué).
C'est pour ça que je me dis qu'un c'est plus facile.
Mais même si ils sont contents de rester seul avec moi, ils me demandent toutes les 30 min quand on va aller chercher le frérot, ils ont hâte de se retrouver.
Et une psy de la PMI que je suis allée voir en début d'année m'a conseillé de plutôt les mettre tous les deux à l'école le mercredi et de garder ce temps pour moi, d'après elle j'en ai plus besoin qu'eux.
Mon problème c'est que je n'arrive plus à prendre du temps pour moi.
Quand je n'ai pas mes enfants, je fais le ménage à fond, des courses pour affronter une guerre, du tri, du rangement, je lave ma voiture, je n'arrête pas, je fais tout ce que je ne peux pas faire avec eux.
Je suis prisonnière de mon rythme infernal, ne jamais s'arrêter, tout ce qui est fait n'est plus à faire, tout anticiper...
C'est rassurant de savoir que ça fini par se calmer... j’appréhende déjà leur adolescence...