En même temps il t'as peut être dit qu'il réfléchissait mais sans le penser... (mon ex m'avait fait ça)

Je dirais que si tes enfants n'ont pas l'air d'en être affecté c'est bien.
Enfin je suis mauvaise juge dans ce cas car le père de mes enfants à quasiment été un an sans les voir, quand il les prenait ça se passait mal (il ne s'occupait pas des enfants et d'autre choses). Les enfants parlaient peu de lui mais je n'arrive toujours pas à savoir s'il leur manque ou non...
Là par exemple ils voulaient y aller mais c'était pour avoir les cadeaux de noël 'qu'ils n'ont toujours pas eu)

edit: tite puce
Pour la culpabilité, ne pas se sentir à la hauteur c'est dur... Et quand la fatigue s'en mèle....

non .C'est moi qui avait évoqué un retrait partiel.Car a

D'acc, je comprends.

Mais vis-à-vis de tes filles qui te font parfois "tourner en bourrique", je pense que tu peux en partie mettre le "holà" !!!

Peut-être neutraliser un peu la situation, en quelque sorte, et agir avec elles "comme si c'était autrement" ; c'est-à-dire peut-être ne pas tolérer certains comportements, mettre en place des conséquences à leurs actes et/ou attitudes, etc ....
Autrement dit, "resserer les vis" ? 

Je (te) propose une tite méthode, choppée pour les enfants précoces, mais qui à mon avis fonctionne plutôt vachement bien avec tous les enfants, et particulièrement quand on traverse des phases difficiles : les REGLES et les LOIS.

Les lois, c'est maman qui décide ; c'est arbitraire, c'est comme ça, c'est non négociable et non discutable.
Et ça fonctionne comme les lois pour les adultes : tu dépasses la limite autorisée en voiture, tu perds 2 points. Et c'est tout.

Les règles sont à établir ensemble, peuvent être revues si elles ne conviennent pas (mais en finale c'est maman qui tranche), mais sont à respecter également ; en cas de non respect, il y a "sanction" (conséquences plutôt).

Pour que ça marche bien, il ne faut que quelques lois (4 ou 5) et quelques règles (une dizaine maxi).


Si ça t'inspire, si ça vous inspire toutes, je développe !!!
 

Euh ... les conséquences, il n'y a pas à "vouloir" les accepter ou pas .....
Les conséquences, elles existent, c'est tout.
Je reprends mon exemple de la conduite (qu'on peut donner aux enfants !) : que je le veuille ou non, si je me fais flasher, je perds des points sur mon permis et je paye une amende.
Personne ne m'a demandé mon avis .....


Je développe 

Les lois, comme je le disais, sont non discutables (et donc les conséquences du non-respect ne le sont pas non plus) ; la 1ère, chez moi, c'est de respecter sa mère !
Roxane me parlait souvent très mal, de manière agressive et irrespectueuse (elle le fait encore mais de moins en moins) ; ma réaction était (est) "simple" : "Il est hors de question qu'en tant que maman, j'accepte que ma fille me parle sur ce ton ; c'est la première loi, tu l'as enfreinte, pars dans ta chambre ; tu reviendras quand tu me parleras correctement".
Et je n'accepte aucune excuse, aucun compromis, je me moque des larmes, des cris ; il y a une loi, claire ; la loi n'a pas été respectée ? Je n'autorise pas l'enfant à rester auprès de moi.

Alors, le fait d'envoyer dans la chambre (par exemple), ne s'est pas tout seul ; cela plusieurs années maintenant que je pratique comme ça ; les premières fois, il a fallut que je prenne ma gamine à bras le corps et que je l'emmène dans sa chambre !! 
(jusqu'au jour où j'ai lu que l'autorité commence quand on obtient que l'enfant y aille de son plein gré .....  )

Et quand j'ai décidé d'une conséquence, plus l'enfant conteste, plus ça "augmente" (5 mn dans ta chambre ; tu râles ? 10 minutes. Encore ? 15 minutes)
Je t'assure que l'enfant cède avant toi ....

Et ensuite, toujours, je parle : "que s'est-il passé tout-à-l'heure ? pourquoi je t'ai puni? J'avais tort ? tu en penses quoi ?"
Et je ré-explique la loi .....


Je n'hésite pas non plus à rappeler la loi du "donnant-donnant" : "tu veux que je fasses ceci ou cela pour toi ? Tu considères que je serais gentille si je dis oui ? Toi, tu as été gentil/lle avec moi ? Si je dis oui, on passe un accord, je le fais pour TE faire plaisir, en échange, tu fais ceci ou cela pour ME faire plaisir"

Sur les choses qui sont essentielles pour moi, je suis intransigeante .....
Entre autre, le respect pour moi, il est hors de question que je laisse passer ; c'est viscéral chez moi ....


Dans ta situation, tu peux tout-à-fait avoir une grande discussion avec tes filles : "Là, j'en ai assez ; je suis fatiguée, j'ai des problèmes de santé, et je ne suis pas contente de nos relations. A partir de maintenant, j'ai décidé de ceci et de cela"


 

Oui, oui, Hélène, je suis d'accord.
Je parle de "donnant-donnant" avec eux quand on a des moments difficiles, où je suis obligée de râler, de les reprendre, de répéter ; si après une ou deux heures comme ça, ils me demandent un truc, c'est à ce moment que je leur signale que je veux bien être gentille s'ils font un ptit effort avec moi.

Sinon, oui, il y a le plaisir de donner pour donner
 

Je comprends la contrainte de l'appart, mais effectivement, l'impression que tes filles donnent, c'est qu'elles te font tourner en bourrique ..... 

Si quand l'une est dans sa chambre, et qu'elle sait qu'à cause du bruit qu'elle fait, tu vas intervenir, elle va effectivement continuer à agir ainsi ......
Vu que le "but", c'est bien de faire réagir le parent, que la maman s'occupe d'elle ......

Avec Roxane, j'ai eu une période où ma réaction était la totale indifférence ; quand elle me parlait mal, je lui disais que pendant un temps donné, elle n'existait plus pour moi (et c'est bien le terme que j'employais) ; à l'époque, elle ne savait pas lire l'heure, donc je lui montrais la pendule en expliquant que jusqu'à ce que la grande aiguille arrive à tel endroit, elle n'existait plus pour moi.
Et pendant ce laps de temps, j'étais réellement indifférente à elle.
Je ne sais pas si ça peut fonctionner avec tous les enfants (Roxane est assez "particulière" .....  )

Quant au "non", l'enfant DOIT l'accepter à mon sens ; sans contourner en employant une autre expression.
C'est non et c'est tout.
Et a priori, le refus du non se produit plutôt faire 2 ans .....
Il y a peut-être une étape que tes filles n'ont pas franchi.

Quand ton chéri est "choqué" par la façon dont les filles te parlent, il intervient ? 
Chez nous, on a eu une grande phase "chouinage" d'Axel (ce qui avait le don de me faire sortir de mes gonds), et quand mon chéri le reprenait (gentiment, un peu ironiquement), Axel se trouvait un peu bête ..... et c'est quasiment passé.

tite puce, si les mettre dans la chambre ça pose souci, trouve une autre "tactique". Ici ce qui fonctionne, un peu dans l'idée de ce que raconte Bambinette, c'est: "je n'aime pas que tu t'adresses à moi de cette façon, c'est très désagréable, donc j'attends que tu t'excuses". Par exemple. Et tant qu'elle ne s'excuse pas, tu ne lui parles pas. L'indifférence, ça les rend dingues. Parfois ça peut être cruel, mais d'un autre côté, c'est aussi important qu'ils comprennent qu'ils ne peuvent pas s'adresser n'importe comment aux autres.
Tu peux aussi écrire les règles/lois, en faisant un petit dessin à côté pour qu'elles se souviennent. Par exemple pour le manque de respect, tu le notes. À la prochaine occasion, tu emmènes celle qui te parle mal devant le panneau, et tu lui dis "voilà, tu m'as mal parlé, ça me blesse/ne me plaît pas, je voudrais que tu t'excuses. Si tu as quelque chose à me dire, dis-le moi, je t'écoute, mais pas sur ce ton". Je pense que ça la touchera davantage de voir que sa façon de te parler a de réelles conséquences sur vos relations. Même si elle ne réagit pas sur le moment, bientôt elle viendra te demander qqch, et là tu lui rappelles ce que tu as dit (à 3,5 ans, tu peux rappeler sinon elle pourrait avoir oublié). Tant qu'elle ne dit pas pardon (ou autre chose que vous avez convenu, câlin ou autre), tu ne l'écoutes pas.
Ici à force d'employer ce système, elles changent très vite d'attitude, et ça fait du bien.
J'ai eu le même problème que toi, elles avaient juste 3 ans. Elles étaient infernales. Il a fallu un gros serrage de vis (quand je dis, je m'y tiens, ne JAMAIS céder etc.), et depuis ça roule. Mais c'est vrai qu'il faut le sentir, se sentir prête, forte, et ne pas douter (trop souvent) de son rôle de maman. J'en conviens, c'est pas facile, mais c'est primordial pour leur bien.
Un petit livre qui m'y a beaucoup aidée c'est celui-ci. J'y ai aussi trouvé quelques bêtises mais dans l'ensemble on va dire que les conseils sont de simple bon sens, et ça me fait du bien d'y retourner quelques fois pour me remettre les pendules à l'heure. Et pour me déculpabiliser.
Bon courage (désolée pour pavé)

Oui, Tite Puce, je pense aussi que ça s'impose ..... 

Très touchant la réaction de ta grande pour sa petite sœur.
Tu sais, en attendant d'avoir un rdv, je pense que tu pourrais parler à ta fille : "j'ai compris / je sais / j'entends que tu ne vas pas bien. Moi ta maman, je ne trouve pas toutes les solutions pour t'aider, alors j'ai demandé à rdv à telle personne, qui va t'aider, nous aider. Je te dirai quand ce sera."

C'est le dialogue que j'avais tenu à Axel lorsqu'il bégayait, et ça l'avait apaisé.
Au moins, l'enfant sait que le parent a entendu sa souffrance, et c'est déjà un grand pas !