Coucou les filles, on vous voit pas trop sur le fil en ce moment, j'imagine que
Boulinette est toujours en train de courir, et
Boulette en train de panser ses blessures.
Moi je vis ma vie tant bien que mal, avec son lot de petites misères et de petites victoires quotidiennes...
Hier a été ma journée "colère", je ne sais pas pourquoi exactement, mais j'ai été en furie toute la journée. Je pense que cela vient de la pression que les problèmes avec L1 m'ont mise et le fait d'aller à l'hôpital tous les jours me pèse, même si une fois là-bas ça se passe vite et bien.
Cela a commencé par L2 qui est partie sans me dire au-revoir, car je travaillais et je n'ai pas voulu l'aider à chercher ses affaires de GRS alors qu'elle était sur le départ et que j'avais déjà commencé à bosser. J'estime qu'elles sont responsables de leurs affaires et comme je passe mes journées à leur demander de ranger et de prendre soin de leurs affaires, j'en ai marre. Le fait qu'elle décide de me snobber après tout ce que je fais en tant que mère, ça a été la goutte de trop, impossible de faire descendre la colère de toute la journée...
En plus j'étais fatiguée et le clavier de mon portable a commencé à déconner, donc il a fallu que je démonte les touches, car je n'arrivais plus à travailler.
On a aussi commencé à échanger les petits mots de "secrets" avec les filles le soir (c'est L2 qui est très en demande) et elle m'a avoué qu'une fille que je croyais être sa copine lui avait collé des baffes plusieurs fois (inutile de vous dire que toucher à ma fille, c'est juste le truc qui me met en colère le plus au monde).
Donc à la GRS j'ai appelé la fille en question, je lui ai dit que je savais qu'elle tapait ma fille et d'autres copines, et que si jamais elle lui touchait ne serait-ce qu'un cheveux, j'informerais sa mère et la directrice de l'école. Le père des filles m'a dit que j'aurais dû être "gentille" ou en parler à la mère, mais je ne suis pas d'accord. Peut-être aurais-je dû en parler avec la mère et être moins dure, mais je vois ce que donne la parole face à un enfant violent (L1 contre L2, elle s'en tape) donc j'ai pris les choses à ma façon, et tant pis si elle en parle à ses parents (ce qui m'étonnerait, parce qu'elle ne va pas aller se vanter qu'elle tape ses copines). Si la mère me contacte, je lui dirai que j'ai été respectueuse et que j'ai voulu donner une chance à sa fille avant de prendre des mesures, mais que rien ne peut donner raison à la violence.
A être trop gentil, on finit par se faire bouffer, donc no more.
Ensuite, j'ai chopé L2 et je lui ai dit que sa conduite du matin avait été inadmissible, et que rien ne lui permettait de décider ou non de me dire bonjour, au-revoir ou bonne nuit si quelque chose ne lui plaît pas. Elle s'est pris une méga soufflante sur ça et sur tous les petits problèmes en cours (elle ne range que si on lui répète 100 fois et gaspille de la nourriture). Pareil pour sa sœur, j'ai dit que si elles continuaient à être pénibles, on arrêtait la GRS le mercredi et je ne les garderai plus. Elles font trop de chantage affectif, genre "Si tu me donnes pas ça, pas de câlin ce soir" et là j'ai vu rouge, j'ai pensé à tous les efforts que je fais pour elles depuis des mois malgré la situation et je me suis dit qu'elles me prenaient vraiment pour une c*nne. Donc je leur ai imposé le goûter (car rien n'est jamais assez bon et elles grignotent en permanence) et elles n'ont pas moufté.
J'ai aussi remis en place le permis à points, si elles atteignent 15 points, elles n'auront pas droit à leur veste de compétition de GRS personnalisée.
Voilà, je suis peut-être dure, mais j'ai été trop gentille toute la vie, j'accepte souvent la méchanceté des autres, enfin, je la subis, et là, ça a été la goutte de trop, je me suis dit que je n'étais pas Gandhi et que j'avais aussi mon mot à dire
Cela n'a pas empêché L1 de faire traîner le rangement de ses livres jusqu'à la dernière seconde avant le coucher et de refuser de nous dire bonne nuit, mais à 22h30, je l'ai entendue m'appeler très fort dans le couloir, elle a fait une crise de somnambulisme et elle était terrifiée. Je l'ai prise avec moi et elle est restée scotchée contre moi toute la nuit.
Aujourd'hui je vais essayer de faire descendre la pression, de bosser, et puis ce soir je dois aller à une soirée Internations sur le thème du vin. Pas trop envie de sortir, car fatiguée, mais je vais faire l'effort.
Bonne journée, donnez-moi des nouvelles!