Fédération Jumeaux et Plus

Bonjour,

Pour leur 1 ère année de maternelle mes triplés sont dans la même classe (ils sont chacun dans un groupe de travail). la directrice m'a demandé ce que je voulais faire l'an prochain car il va y avoir 3 classes de moyen donc c'est l'occasion de les séparer (1 an car il n'y a que 2 gdes section). Soit on les laisse tous les 3, soit on les sépare tous, soit on en met 2 ensemble et 1 seul (le garçon ) car elle trouve que le garçon travaille bien et a une de ses souers pas male accrochée à lui. Elle pense qu'il a besoin qu'elles lui lachent les baskets.

J'ai bien envie des les séparer tous les 3, mais je vais reprendre le travail en septembre, est ce que cela ne fait pas trop ?

Les avez vous séparés et quand ?

coucou thomalis je suis dans la meme interrogation que toi j ai des triplees qui devrai rentre en mater et je sais pas si c est bien de les separes  ???

j'avais retenu du Multipl'Info sur la scolarisation des multiples qu'il vaut mieux éviter de les séparer avant la fin de la phase de "fusion", fin qui arrive vers 6 ans (peut varier évidemment selon les enfants). Si tes enfants sont dans la même classe mais sont séparés le temps d'ateliers, c'est peut-être un bon compromis. Je pense que c'est ce que je ferai pour les miens.
J'éviterais 2 et 1 parce qu'il me semble que c'est déjà un penchant naturel des trio de se séparer en 2+1, ça ne ferait que le renforcer.
C'est seulement mon avis, ce que je ferais pour mes enfants. Pour l'instant, les miens sont ensemble (PS de maternelle). C'est toi qui connais le mieux les tiens.

Ils ont 4 ans ? Ils parlent bien ?
 Par curiosoté ,juste leur poser la question a eux , soit en groupe lorsque les 2 parents sont présents ,avec chaque enfant qui s'expriment ,soit chacun son tour ( sans qu'ils puissent discuter entre eux , si on pense que la réponse du premier qui parle influence les 2 autres).
"Tu voudrais être avec les 2 autres en classe l'année prochaine ou seul ? Juste pour que j'ai une idée de ton souhait personnel. "
Si l'un des enfants pleure rien qu'à l'idée d'être seul....
Pas proposer la solution 2 +1 : soit ça vient dans la réponse immédiate de la part d'un enfant de la fratrie , ou alors faire une discussion de famille, car trop d'explications à répéter .Pas leur dire que toutes est possible ,vous dîtes que vous devez/pouvez choisir.
ça reste un choix parental, avec des enfants qui ne sont pas mis sur le fait accompli la veille de la rentrée scolaire. Si séparation il y a ,il faut la préparer avec eux.

L'article est sur le site dans les dossiers de la Fédé.
Chez moi, la phase fusion s'est terminée bien avant les 6 ans.

Ben, chez nous la phase fusion, c'est pas très facile à évaluer. Il y en a 2 qui se collent plus depuis la rentrée mais sinon, difficile à dire. Comment est-ce que cela se manifeste ?

Chez des quadruplés, c'est peut être moins "visible". Quoi que on peut retrouver le shéma 2*2.
Grossièrement, comme tu le dis, ils se collent. Il faut tout partager, se suivre, boire et manger en même temps que l'autre, etc.. On a connu çà quand ils étaient petits jusque vers 2 ans 1/2 environ. Ils s'observaient en permanence pour être sur d'être en adéquation avec son binôme.

Dans le Gard, nous avons des triplettes MZ qui ne se décollent jamais. Quand une se déplace, la vague suit. C'est vraiment l'impression que cela donne, une vague. La 1° (pas toujours la même) donne l'impulsion, les 2 autres suivent.

Il deviennent plus autonome, sans aller voir à tout bout de champ ce que fait/font  le/les voisins fraternels. Par contre ,comme ils ont une autre idée du partage, c'est plus difficile à repérer ,il faut observer plus 8) .

Pour préparer la séparation scolaire ,on peut , dans vos fratrie de multiples, provoquer de courtes séparations, pour un après-midi de jeu par exemple, en confier 1 ou 2 à un autre membre de la famille ou à un proche. Lors des retrouvailles, bien observer les interactions et les échanges de paroles ( pour voir la manière de partager qui est particulière !) et demander si ils sont contents de  pouvoir se  raconter des choses différentes ! Si il y en a un qui déclare s'ennuyer systématiquement, car d'autres sont absents ,il est encore dans la fusion. Si on prend plaisir aux activités et que l'on raconte avec enthousiasme son après-midi se séparation, on est plutôt en dehors de la phase fusion !

Lors de la séparation suivante ,il est nécessaire de changer les duos ou le solitaire de sortie, pour que toutes les situations puissent être vécue : la frustration de ne pas être à l'activité du jumeau/multiple, le plaisir d'avoir papa/maman  enfin pour soi, etc....

Vu comme ça, j'ai l'impression que mes enfants ont complètement zappé cette phase. Quand nous n'en avons qu'un seul, c'est pour faire les courses ou aller chez le coiffeur ou le médecin donc il n'a pas le temps d'exprimer l'ennui et est ravi d'être avec papa ou maman. Cela m'est arrivé de n'en avoir qu'un malade à la maison et de devoir travailler et généralement, il s'est occupé seul.
Ils se rapprochent plutôt "contre l'adversité" (dans un endroit nouveau quand nous ne sommes pas là) mais c'est naturel et je ne vois pas le rapport avec la gémellité. Je fais pareil quand j'arrive dans une réunion de 200 personnes que je ne connais pas, je me rapproche plutôt de la personne que je connais.

Dès que j'aurais l'occasion, je les laisserai jouer chez un copain séparément pour voir ce qu'il se passe.

Y'a pas de "zapp" complet de cette phase , si déjà on voit qu'il est ravi d'être seul avec un parent ( peut-être pas pour la visite chez le pédiatre ! :-X). C'est simplement qu'avec 4, vous avez moins de temps pour observer et que le nombre d'interactions à prendre en compte  est élevé.

Si un qui est seul à la maison  avec 1 parent réussi bien à s'occuper seul ,c'est qu'il est déjà partiellement autonome.

C'est bien de saisir les opportunités qui se présentent. ;)

je pensais que pour les triplés c'était différent des jumeaux car moi ils jouent aussi bien à 2 que tout seul et le couple change. On a déjà eu l'occasion dans garder 1 seul à la maison et 2 à l'école et inversement et cela n'a pas posé de pbe (il y a que Marion qui ne s'est pas restrouvé seule à m'école)

Hier à la douche je leur ai demandé si l'an prochain il voulait être séparés en classe. Il y en a 2 sur 3 qui ont di
t oui et Marion non.

Voilà où j'en suis.

Bonjour,
je pense que nous allons etre à contre courant car nos filles ont toujours été dans la meme classe.
elles ne sont rentrées à la maternelle que pour la derniere année. sans aucun probleme d'integration avec les autres enfants.
en primaire la scolarisation a été sans probleme. nous ne les avons pas séparées puisqu'en classe elles ne jouaient pas les perturbatrices.
au collège nous leur avons demandé ce qu'elles preferaient. elles voulaient rester ensemble et cela leur a permis d'évoluer facilement car elles s'entr'aidaient tout le temps
le maitre mot du corps enseignant a toujours été de vouloir les séparer et nous nous y sommes opposé.
aujourd'hui elles finissent toutes les trois leur terminale S dans la meme classe en ayant chacune des copines differentes, des jeux et des habitudes vestimentaires differentes. elles ont egalement a la maison leur domaine .
de notre coté nous ne regrettons rien car hormis le fait que cela gene les autres, elles en ont tiré benefice dans leur facon de travailler et nous aussi car les horaires et devoirs etaient les memes.
a chacun de choisir mais nous avons je pense choisi la solution qui leur convenait. :) :) :)

Thomali ,oui ,c'est différent. Tu as raison de le souligner  ;)
Vos familles ont parfois une quantité de choix que les autres ne connaissent tout simplement pas et n'imaginent pas non plus. Là ,vous êtes justement devant un de ces choix. Surtout quand on peut proposer 3 classes parallèles pour des triplés :D ( et repasser à 2 pour l'année suivante...  :-\)
Il faudrait encore trouvé l'occasion de mettre Marion seule à l'école, pour qu'elle se rende compte.Et ensuite lui reposer la question.
Ont-ils bien compris chacun dans une classe ? ont-ils imaginé 2 et 1 ?
Si le schéma 2 et 1 est finalement choisi ,est-il possible de modifier en cours d'année si Marion trouve son espace d'autonomie durant cette année scolaire ?

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De ce point de vue les fratries impaires ( triplés quintuplés) posent plus de difficultés. Avec les fratries paires( jumeaux, quadruplés,sextuplés),on fait plus facilement des groupes équilibrés en nombre.

Je me permets de relancer ce post pour vous apporter mon témoignage.
Je pense que le maître mot est : surtout écouter vos enfants!!!
En cours de CP la maîtresse a décidé de séparer mes filles mais il n'y avait que 2 CP. Donc le schéma 2 d'un côté et une de l'autre. Alors que mes louloutes n'ont jamais étaient très fusionnelles (à part les carresses bébés dans le même lit...), elles ne s'habillaient pas pareil n'avaient pas forcement les mêmes copines... cette séparation IMPOSEE a été une catastrophe!!!!  :-X >:( Du côté des enseignantes elles n'ont rien voulu savoir et se sont entêtées!! Par contre les filles sont devenues fusionnelles, voulaient s'habiller pareil, je les retrouvais toutes dans le même lit le matin ...
A force de luter et de vouloir nous expliquer avec les maitresses, la directrice a enfin daigné se rendre compte de leur erreur et les a remis ensemble pour le CE1. Cette année, bien qu'elles soient à nouveau dans la même classe avec une maitresse super!!! il n'en reste pas moins qu'il reste des traces de cette séparation et je pense que cela leur restera toujours >:(.
C'est d'autant plus dommage,que si les enseignantes avaient su attendre un peu je pense qu'une de mes filles était presque prête à demander à être séparée... Maintenant ce n'est plus du tout le cas  >:( >:(
Voilà, donc maintenant plus question de me laisser faire par les maîtresses. Je savais que je les parents étaient les personnes les plus aptes à savoir ce qui pouvait convenir à leurs enfants, maintenant j'en ai la preuve!! Et plus question d'avoir peur des représailles sur mes loulous. Les parents ont le droit eux aussi à la parole et sans vouloir biensur dénigrer les enseignants il faudrait que ces derniers sachent un plus accepter le dialogue, et ne pas se sentir tout de suite jugés quand un parent exprime son opinion.