Tu pourras lui dire qu'il m'est arrivé de hurler "ta gueule" à mes loulous quand je n'en pouvais plus ....

Et zhom a dit une fois à propos d'Axel : mais qu'est-ce qu'il a encore ce con !!!!

Et oui, dis-lui qu'on pête tous un plomb à un moment ou un autre !!!!!

Si les repas lui font remonter trop de trucs difficiles, propose-lui (si ça te convient !) de ne plus s'en occuper pendant un temps ; en échange, qu'il se consacre à autre chose où il n'a pas (moins) de mauvais souvenir : les bains, par exemple.

Je me dis en te lisant que quelques séances chez un psy lui ferait un bien considérable ....

Et en même temps, je pense qu'il tourne une page ; j'ai lu une fois : on cesse d'être l'enfant de son parent quand on devient parent à notre tour ...
Ce n'est pas tout-à-fait vrai, mais il est vrai qu'on tourne des pages.

oui je confirme çà arrive bien à tout le monde, moi il m'arrive aussi à bout de nerfs de m'emporter... on est humain après tout et les émotions et sentiments ne peuvent toujours être polissés et convenables

Sinon dans les sentiments et craintes du zhom de claire, je retrouve un peu du mien  , mon mari a certainement pas eu une enfance très drôle , son père étant très autoritaire voir certainement          " violent", mais je suis loin de tout savoir, zhom refusant d'en parler, on voit que certaines blessures sont difficiles à parler, les évoquer fait remonter des souffrances qu'il cherche à enfouir, à oublier...Cependant avec ses enfants il est adorable, très affectueux, très câlin... mais quand les filles poussent à bout, il peut réagir impulsivement...et je vois qu'il se maitrise, qu'il cherche " à garder le contrôle"... on parle peu de son enfance mais cependant on discute beaucoup autour de nos réactions réciproques face à nos enfants, et quand il voit que cela va déraper  ... je prends le relais,il sort, souffle ou bien compte machinalement 1,2,3... afin de ne pas réagir sur l'impulsivité...

Mon mari a craint durant très longtemps son père, et en 1999, mon bp a fait un avc, il a été paralysé du côté droit et a perdu l'usage de la parole  il a pu retrouvé l'usage de ses membres mais la parole n'est jamais complètement revenue...et depuis cet événement mon zhom a "pris du poil de la bête " face à son père, il ne se laisse plus faire...

Vivre avec un passé chargé en souffrance n'est pas chose facile  et je comprends que l'on puisse avoir peur de ses réactions  dans l'éducation de ses propres enfants quand soi même on a été élevé dans un mode autoritaire ++, rigide ++ ou maltraitant. Se construire en tant qu'adulte, en tant que parent peut être alors difficile, angoissant...

 

merci à tous pour ces témoignages que j'ai fais lire à zhom .
il me dit : alors il n'y a pas de solution.
mais si ! ça veut dire déjà qu'on a su mettre en place la mm chose que vous : sortir qd on se sent envahi par leurs pleurs ou agitations, et en parler ensuite ensemble
on a su mettre ça en place alors qu'on n'a pas eu cet exemple dans nos 2 enfances, donc ON ASSURE UN MAX !!
mais il n'a pas eu l'air si convaincu pour le moment.
Je pense que savoir que sa mère compte quitter son père,  malade en +, lui fout un coup.
Je trouve " trop " qu'elle est " choisi " l'année où son fils devient ENFIN papa pour quitter son mari, à 65 ans.
mais la naissance de nos BB a du aussi la chambouler dans sa tete, et lui ramener plein de trucs et lui faire un déclic.
Elle a dit à notre nounou que notre couple ne durerait pas( elle me la dit aussi ), qu'on ne finirait pas notre vie ensemble, sans plus d'explications...
que de bordel !!

Ou : on devient adulte quand on pardonne à ses parents. Le pardon n'est pas forcément celui qu'on "entend" habituellement, c'est surtout arrêter de se sentir responsable des actes de ses parents, déculpabiliser. Eux c'est eux et nous c'est nous. C'est pas de notre faute quoi ! 

Claire, je reconfirme, ça arrive à tout le monde de péter un câble et crier un truc dont on est pas fier après.  Je ne connais personne ayant des enfants qui n'a pas ce genre de truc à raconter, ça n'existe pas.  Vous avez déjà trouvé le truc qui marche le mieux face à ça; s'isoler le temps de se calmer.

Par contre Claire, la réaction de ton zhom quand il dit qu'il n'y a pas de solution, m'interpelle.  Je vais peut-être un peu, ne le prends pas mal, mais ça ressemble à un début de dépression. Vu tout ce qui se passe chez vu, entre ta santé, les enfants, sa mère qui veut quitter son père qui est malade, le boulot et tout et tout....  ça ne serait pas étonnant.  La capacité à gérer n'est pas illimité, peut-être qu'il sature un peu.  Les séances avec un psy. vont surement l'aider, et toi aussi qui essaie de gérer zhom en plus du reste  

C'est déjà énorme, et quelle preuve de confiance, qu'il se confie à toi, qu'il te parle de son ressenti.  Ça facilitera le reste, parce qu'il est ouvert.

Peut-être que je me trompe sur toute la ligne, mais en tout cas vous prenez le bon chemin pour ressortir de tout ça à 2 et encore plus soudés qu'avant.

Pleins de biz à vous deux et à la p'tite famille

 

moi aussi, je plussois: ça arrive à tout le monde de pêter un cable moi, les "gros mots", j'essaye de les retenir pour quand je suis toute seule dans la voiture (faut pas me faire ch*** au volant dans ces cas là )

courage Claire, arrviver à en parler entre vous, c'est déjà beaucoup