Quelques réflexions:
-Le pédo psy extérieur qui se permet de décider d'un passage ou maintien, hum...
(Avec le redoublement taboo comme actuellement, il n'est clairement pas proposé sans des arguments solides, une bonne page je dirais)
- "les maîtresses [...] qui ne connaissent pas mes filles" ... les échanges en salles des maîtres ne devraient pas t'être étrangers
; la maîtresse actuelle n'a juste pas voulu assumer seule la décision face à toi, sans doute
. Ajoutons que les enseignants en primaire surveillent les récrés, et constatent les interactions entre élèves (ou leur absence)
- le traumatisme de la séparation, il est le plus fort pour les enfants, ou pour la maman, actuellement?
- en équipe éducative (la réunion de jeudi), rester calme calme calme; venir à plusieurs, car les enseignants eux aussi seront plusieurs (stratégie!)
Mes filles ont eu un parcours scolaire contraint par des absences de choix surtout (dans un sens comme dans l'autre), et des arbitrages au coup par coup le reste du temps.
MAIS, lorsque nous avions un choix possible... il nous a clairement été indiqué que la pression enseignante était faible uniquement parce que les résultats des filles étaient et quasiment identiques, et excellents.
Ce qui de l'expérience des enseignants rencontrés, et de ma propre expérience pro (je suis en élémentaire) est une situation exceptionnelle.
Chaque nouvelle séparation fut expliquée, en voyant le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide.
Et chaque mise ensemble non choisie... aussi!
Suite au post de Ju:
l'immense majorité des jumeaux sont séparés apès en CP dans ma (grosse) école. Les nouveaux parents constatent que pour les plus grands, ça c'est bien passé, ça aide! Les enfants se retrouvent aux récrés, et ils feront 'ensemble) les plus grosses sorties scolaires et la classe de découverte.
Par ailleurs, on a constaté que lorsque le niveau des jumeaux est très différent, le meilleur pouvait se censurer lorsqu'ils sont ensemble.
Pour ce qui est des comparaisons dans la fratrie (à 1 ou plusieurs années d'écart), comment dire... il y a des khons partout!
J'ai eu plusieurs fratries comme élèves, souvent avec des enfants extrêmement différents; surtout, je me consacre à l'élève qui est avec moi. Parfois, en rdv avec les parents, on reparle du précédent, mais bon...
Cependant, avec 2 membres de la fratrie dans la même classe, et la comparaison permanente sous les yeux, une parole malheureuse peut venir vraiment plus vite! Parce que justement, les 2 sont avec moi
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