Disons que j'ai l'impression que j'ai fait des concessions pour O ( 2 déménagements, pour son boulot) mais que lui, de son côté, n'en fait pas des masses... mais bon, comme il dirait, c'est mon point du vue.
Apparemment, lui, il en a fait: mariage et enfants... sauf que (toujours) de mon point de vue un marige et des enfants, ça ne se fait pas pour faire plaisir à une personne, il faut les désirer vraiment ! Comme il m'a sorti l'autre jour "maintenant ils sont là, il faut faire avec !"
Je ne pense pas être fataliste (mais je peux me tromper). Par contre, ce qui est sûr, c'est que j'évite d'avoir des regrets car j'ai bien conscience que chaque étape apporte son lot d'évènements que je n'aurais pas vécus si certains faits n'avaient pas existé. Si nous n'avions pas quitté la Gironde, il y a des rencontres que je n'aurais jamais faites et ça je ne peux pas revenir dessus. Quand on est à une intersection, on ne sait pas où va nous mener chaque voie, on ne sait dans quel état sera la route... ça fait partie du jeu. J'essaie de toujours trouver des petites choses positives sur mon chemin.
Pour être mieux et avancer, il faut que j'arrive à comprendre pourquoi cette adaptation a été si longue et si difficile pour moi.
Sinon, cette période chaotique pour moi tient peut-être plus d'un abaissement de la pression du quotidien (enfants qui grandissent et gagnent en autonomie) que d'une crise de la quarantine, mais ça peut aussi ête la combinaison des 2. Comme j'ai moins le nez dans le guidon, je me pose plus de questions et les frustrations, les émotions enfouies, comme la lave, trouvent la faille pour sortir.