Lol
L'hôpital : pas d'arrêt pour une fausse couche, retournez donc bosser malgré votre arrêt pour dépression, vous avez un décollement mis débrouillez vous dans 8 jours avec votre gynéco (je passe toutes les réflexions blessantes que j'ai pu entendre de différents internes sur mon âge ou le fait que je pleurai après une fc)
Le gynéco : pas d'arrêt pour une fausse couche, pas d'arrêt pour un décollement ou la fatigue si pas de saignements.
Bref... L'un vaut l'autre et si je veux un arrêt je ne l'aurai pas de ce côté là dans un cas comme dans l'autre
Ils sont nuls.... S
un médecin généraliste t’arrêteras plus facilement. On m'a dit qu'à l’hôpital, public en tout cas, ils reçoivent comme mot d'ordre de limiter un max la prescription d’arrêts, ils ont des cotas par an et sont plus contrôlés. J'en ai aussi fais l'expérience !
Je me suis tournée alors vers un médecin généraliste que je ne connaissais même pas (je n'allais pas souvent chez le médecin avant ma grossesse), et bien ce médecin a pris le temps de m'écouter, de discuter et m'a arrêtée sans faire de chichis. Alors que celle qu'on avait "désigné pour m'accoucher à l'hôpital" ne voulait rien entendre, elle ne m’arrêterais pas avant la date "prévue" d'arrêt pour une grossesse gémellaire.
J'avais pourtant eu depuis le début de ma grossesse un décollement ou 3ème embryon (le gynéco ne savais pas) et 2 sem plus tard des saignements et à l'écho d'après plus de traces de décollement ou de troisième embryon. Puis ensuite re des saignements, aux urgences ils m'avaient arrêtée une semaine en me disant que je pouvais reprendre le boulot ensuite. Bon apparemment ce n'était rien de grave il arrive que le col saigne m'a t-on dit, mais après ça je flippais sévère.
J'avais un boulot où je devais rester debout toute la journée, des escaliers à monter et descendre, des charges à porter, un rythme parfois soutenu.
Et pour finir j'étais très angoissée parce qu'il y a eu pas mal de fc de jumeaux dans ma famille dont ma mère qui a perdu des triplés (et qui a du me refiler ses angoisses étant donné qu'elle l'a mal vécu, je ne peux pas lui en vouloir !)
Enfin bref, avec tout ça le médecin de l'hôpital n'a rien voulu savoir malgré que je sois en plus en pleurs pendant tout le rdv (j'étais à fleur de peau comme on dit...). Son discours était en gros qu'il n'y avait pas de raisons de m’arrêter à ce stade là (je crois que j'étais à 2 mois ou 2 mois1/2 de g) qu'une grossesse gémellaire ce n'était pas une maladie, que je n'allais pas perdre mes bébés avec une heure de transport (métro) par jour, ni en montant des escaliers, ni en... etc... Ce genre de choses.
Et j'ai trouvé chez le médecin généraliste une oreille attentive, des mots réconfortants et il m'arrêtée !
Bon après il y a de tout chez les médecins généralistes comme partout, mais tu as surement plus de chances si tu souhaite te faire arrêter. Ou bien par un gynéco mais pas le tiens apparemment !