Ce que j'ai pu pleurer quand je suis rentrée de la mater avec mon aîné (singleton, né à terme et en pleine forme). On va y arriver, est-ce qu'on n'a pas fait une erreur, et si on n'est pas capable de l'élever, et si je viens à mourir qui va s'en ocuper il va finir à la DDASS, etc.. je fais court

Je crois qu'on réalise complètement la modification irréversible de notre vie que nous avons engagé en faisant le choix d'avoir un enfant (en espérant qu'il ne nous joue pas Tanguy

). Une prise de conscience un peu difficile et douloureuse.
Ben oui, fini la vie facile, fini la tranquillité, fini l'insouciance. Bonjour les responsabilités, les tracas, les crises de nerfs (quand les 3 se décident à faire Beyrouth dans le jardin).
Mais quel bonheur de lire l'amour dans leurs yeux, quel plaisir d'entendre leurs premiers "arheu" rien que pour nous (et qui rendent gâteuses plus d'un d'entre nous), quelle joie de les voir sortir de l'école avec leur cadeau "fête des mères" (secret bien gardé puisqu'ils ont prévenu "la maîtresse a dit de ne pas te dire qu'on fait un collier, c'est un secret" ), quelle émotion quand ils racontent leurs premiers ébats amoureux (Yasmine, y a qu'à moi qu'elle fait des bisous sur la bouche), ... je vais faire court aussi

Alors pose toi des questions Oféline, plus tu doutes, plus tu avanceras.