Je pense que quels que soient les choix que l'on fait, si ils sont fait sincèrement, ils seront "acceptables" (dans le sens "accepter") par nos enfants.

Qu'il s'agisse de divorce, de cotoyer ou pas un membre de la famille, de vivre à tel ou tel endroit et de telle ou telle façon, les enfants s'adapteront ; et il faut juste pouvoir répondre à leurs questions quand ils les poseront.

J'ai passé une quinzaine d'années sans cotoyer ma soeur ; quand mes enfants sont nés, j'ai repris contact avec elle, il me semblait important qu'elle connaisse ses neveu et  nièce, et que mes enfants connaissent leur tante et leurs cousines.
On s'est rendu visite quelques fois, mes enfants ont tout de suite aimé leur tante, adoré leurs cousines.
Les visites n'étaient pas souvent ; puis se sont un peu rapprochées quand ma mère a été malade.
Depuis son dècés, plus de son plus d'image.

Et bien les enfants ne réclament pas ; de temps en temps, il parle de tata ou des cousines, mais sans manque, sans poser plus de questions que ça.


Dans ton cas, le lien est encore plus éloigné, il s'agit de leur arrière-grand-mère !
Je doute que de ne pas la cotoyer soit un traumatisme pour tes enfants plus tard.

Ton choix est donc vis-à-vis du reste de la famille ; maintenant, si toi et ton zhom êtes d'accord, vous ferez accepter votre choix à la famille.
Vos enfants ne vivront ni mieux ni plus mal ....

Merci à vous toutes pour tous vos messages.

Le plus dur c'est de faire accepter ses choix à sa famille. Pour moi ma gd mère, ce n'est pas ma "mamie" mais la mère de ma mère. Je ne ressens rien vis à vis d'elle. Et je suis assez d'accord pour dire qu'on n'est pas forcément obliger d'aimer les personnes de sa famille. Si seulement on pouvait la choisir...

Par contre j'admire celles qui ont eu la force de couper réellement les ponts avec certains membres plus ou moins proches... C'est le pas que je n'arrive pas à franchir...Pourtant qu'est-ce que j'aimerais le faire... Je pense que je ne le fais pas pour ma mère.

Le problème que j'ai aussi avec la grand mère, c'est qu'elle n'arrête pas d'offrir plein de cadeaux, de chèques pour les loulous. Elle fait ça pour m'acheter: "comme je te donne des choses, tu dois m'accepter auprès d'eux..." Je voudrais tellement refuser ses cadeaux mais je ne sais pas comment faire. En fait, il faudrait que je prenne mon courage à deux mains et que je dise en face tout ce que je pense d'elle et que je ne souhaite plus l'avoir à mes côtés mais je n'ose pas le faire, trop peur des conséquences familiales... Et oui malgré 4 ans de thérapie, toujours attachée par les chaînes familiales et le boulet qui est tout au bout, même si la chaîne est de plus en plus fragile, il en reste un peu. J'étais arrivée à me détacher, à ne plus culpabiliser mais depuis l'arrivée de mes enfants, la gd mère m'appelle (chose qu'elle n'avait jamais fait avant...), demande à me voir (ou les voir???).... Ca me déstabilise énormément.

tu dis que ta mère dit "que tu as une dent contre ta grand-mère". J'ai envie de dire: et alors? C'est ton droit. Après je peux comprendre que ça te fasse souffrir que tes parents ne soient pas vraiment "de ton côté", mais si tu tiens bon... J'ai fait pareil envers ma tante, j'ai même fait un truc pas sympa du tout, c'est quelqu'un que je n'aime pas et je suis allée jusqu'à lui faire faux bond pour le 25 décembre alors qu'elle m'attendait et qu'elle était seule. Je ne pouvais pas y aller. Je veux dire psychologiquement j'y arrivais pas. Je ne l'ai pas revue depuis, et ça date de... 2002!! Mes parents me l'ont reproché, mais depuis 3-4 ans, mon père (son frère) visite sa ville tous les ans, et ne lui dit pas qu'il y va  Comme quoi quand qqn n'est pas sympa... tu peux aussi expliquer ça à ta mère: toi tu tiens tête fermement à ta grand-mère, et il serait peut-être temps que ta mère fasse de même. Et que tu refuses de faire gouzi gouzi à ta grand-mère juste pour faire plaisir aux autres ou ne pas froisser ta grand-mère. Avec ma belle-mère, j'ai mis en avant le bien-être de MA famille, pas celui d'une dame égoïste qui ne pense qu'à elle.
La différence, c'est que ta grand-mère t'appelle. Là c'est sûr, je saurais pas comment gérer. À moins que tu prennes ton courage à 2 mains, tu prépares ton discours, tu l'appelles toi, et tu lui dis ce que tu penses. Et peu importent les conséquences après tout... Au moins elle saura une bonne fois pour toutes ce qu'on pense d'elle...