Coucou,
animel ton récit m'interpelle car justement je connais des gens qui ne "forcent" pas à manger ou même goûter leurs enfants et qui en deviennent esclaves: un repas particulier pour le gosse car il ne veut rien d'autre que son gâteau maison au petit dej, son riz de telle façon....
Donc justement comment connaissiez vous les limites? Il faut bien les fixer à un moment?
Je ne vais pas repartir dans un looooong débat sur quand et comment fixer des limites... Mais non, il n'y a pas que le conflit et la punition, le "je me fâche" et compagnie pour établir des limites

. (en gros, moi non plus je ne force pas

. Pour autant, mes enfants n'ont pas non plus des pâtes à chaque repas

)
Mais sinon, sur le fond du débat, est-ce qu'une "bonne" mère est celle qui donne des limites et les fait respecter (quelque soit ces limites, s'entend

). On est bien d'accord, on pose toutes des limites trèèèès différentes. Pour autant, j'ai envie de dire que toute "bonne" mère en pose

. Est-ce que cela pourrait être une définition ?
Et est-ce que trop de limites ne prive pas l'enfant de son statut d'enfant ? Est-ce qu'à l'inverse, une mère qui cadre en force et systématiquement son enfant, ne ferait pas d'elle une "mauvaise" mère

. Parce que dans le cas de la maltraitance, il me semble qu'on est souvent aussi dans la nécessité du "dressage" de l'enfant

(je ne sais pas, je ne suis pas du métier... Quizas, Anna ?).
Bref, je suis assez d'accord pour dire qu'être une mère aimante n'est pas une condition nécessaire et suffisante pour être une "bonne" mère. Mais que faut-il d'autre ?
Et tient, tant que j'y suis, peut-on être une "bonne" mère sans être aimante

.
J'aime beaucoup la phrase (

, je ne sais déjà plus qui l'a dite) : il faut savoir donner des racines et des ailes à son enfant

.
Il m'interpelle, ce fil, je vais continuer à cogiter... C'est un peu en vrac pour le moment dans ma tête tout ça

.
A +