D'accord avec toi sur le fait que le géniteur fait parti de l'histoire de ces enfants.
Si durant l'enfance d'un enfant un Beau-Père arrive à combler cette place alors ce n'est pas systématique qu'un enfant en grandissant ressente un vide ou un manque.
Et pour ce cas je vais encore témoigner de ma propre expérience.
Ma mère a quitté mon "géniteur", je devais avoir 3/4 ans et j'ai donc été élevé par mon "Père" (beau-père).
Pendant 1 an mon "géniteur" est venu ns chercher ma soeur ainé et moi un dimanche sur 2, et un jour ns avons décidé que ns ne voulions plus le voir (je n'en garde pas de bon souvenir, peu de chose vu mon jeune age, mais les marquantes restes) et bien lui n'a meme pas essayé de ns revoir ou de faire valoir ses droits ... enfin bref.
Mais depuis ttes ces années mon beau-père a combler sa place et la completement remplacé.
Je n'ai jamais ressenti que ce soit pendant mon enfance, mon adolescence et à l'âge adulte le besoin de le voir, je ne ressens rien pour cette homme.
Un jour ( à l'âge adulte) ma soeur ainée m'a dit qu'elle voulait le retrouver en pensant que je me joignerais à elle et bien non, je lui ai dit de faire ses recherches sans moi car pour ma part je ne souhaite renouer quelconque contacte avec lui.
Je ne veux choquer personne ici mais pour moi ce n'est que le géniteur et c'est tt !
Evidemment chaque cas est différence, chaque etre humain réagit à sa façon et aucune histoire n'est comparable.
Voilà je prends enfin le temps de vous lire dans le détail
Cela me rassure Juju
j'espère que mes filles réagieront ainsi un jour....en tout cas je vais tout faire pour que cela se passe bien
le jour où elles me demanderont elles seront au courant de tout en tout cas ce qui les concernent
et en aucun cas j'aurai des propos incorrects devant elles...elles se feront leurs propres opinions.
Depuis leur naissance il m'arrive de leur en parlant mais dans des termes positifs c'est son choix...
Les enfants sont loin d'être idiots ; ils savent bien faire la part des choses ; ils savent qui leur donne de l'amour, du temps, de l'attention (et le fric, eux, ils s'en foutent royalement ....).
Mais avoir une figure de référence (c'est "mon" père), c'est essentiel pour leur construction.
Quand une femme vit avec le père de ses enfants, mais que la relation est sans amour, parfois avec de la violence, il n'empêche que pour l'enfant, l'homme garde sa place de "père".
Ensuite, plus tard, l'enfant trouvera auprès de quelqu'un d'autre l'amour qu'il n'a pas reçu (beau-père, oncle, grand-père, instit, etc ....) ; mais son père, ça reste son père.
(et la mère reste la mère, d'ailleurs)
J'suis d'accord, c'est pourquoi j'ai offert à mes deux frères une place privilégiée auprès de chacune d'elles, ainsi que leur papy