Bonsoir,
Je viens vous raconter mon histoire et vous demander conseil / aide...
Pendant la grossesse, je me suis renseignée sur les aides possibles. On m'a orientée vers l'ADMR, service TISF. La directrice m'a dit que je n'avais droit à rien jusqu'à la naissance.
Accouchement le 17/12, je la recontacte début janvier. "Ah oui, mais il y a un nouveau texte qui dit que si vous avez un suivi PMI, c'est le Conseil Général et pas la CAF qui doit prendre en charge l'intervention de la TISF, alors je vois avec eux..."
J'en parle à la puer qui vient peser les bébés (d'où le dossier PMI), elle n'est au courant de rien, mais au fil du temps, elle prend l'initiative de monter un dossier de demande d'aide par une TISF auprès du CG.
Mi-mars toujours rien. Je contacte tout le monde, CG, CMS, CAF, ADMR... Je leur explique que là on n'en peut plus, que notre aîné vient de se prendre sa première fessée, qu'on a besoin d'aide. J'écris même à la fédération des ADMR pour avoir confirmation de ce que me dit la directrice.
Deux jours plus tard, j'ai une TISF, 40 heures par mois sur 6 mois, financée par le CG, 2€ de l'heure à ma charge. Je n'en demandais pas tant, mais je prends ! Seulement, j'ai spécifié dès le début que j'en ai besoin en présence de mes 4 enfants, soit particulièrement pendant les vacances et le mercredi.
Je ne les ai quasiment jamais vues le mercredi. En juillet 17h, en août 12h.
Elles sont venues les jours de semaine, sur temps scolaire. Victor chez la nounou, Alban à l'école. Elles m'ont dit que je pouvais en profiter pour aller chez le coiffeur ou la sage-femme, ce que j'ai fait. Une unique fois j'ai pris un café en terrasse pour lire tranquille un bouquin pour mieux comprendre les difficultés de comportement de mon grand. Sinon elles m'aidaient avec les bébés, je me reposais, ou dans le quotidien, le linge, les repas etc.
Là, on est le 9 septembre, je suis en congé parental depuis 9 jours. J'ai licencié la personne qui me faisait le ménage depuis 3 ans parce que je ne peux plus la payer. Il a été décidé de ne pas reconduire l'intervention de la TISF. Je le dis comme ça parce que j'ai du mal à comprendre qui a pris cette décision : l'aide sociale du CG ? le CMS ? l'ADMR ? Ils se renvoient la balle. En tout cas, je ne rentre pas dans leurs cases. A la CAF on me dit que puisque j'ai eu l'intervention du CG, la CAF ne peut pas intervenir derrière.
J'appelle sans arrêt pour dire que j'ai besoin d'aide, je demande une assistante sociale, on me dit "il faut attendre de savoir si le CG va accepter l'appel de la décision que vous avez demandé". Au CG, on me dit "c'est l'ADMR qui trouve que vous n'avez pas besoin d'une TISF".
A l'antenne locale de l'ADMR, il y a 15 jours, on me disait "mais oui vous avez besoin d'aide, vous avez droit à des heures de ménage, je viens faire le dossier jeudi." Elle n'est jamais venue. Je l'ai rappelée avant-hier : "ah oui, je n'ai pas pu venir, mais de toute façon j'ai eu la CAF, vous avez déjà eu 240h de TISF, vous n'avez droit à rien de plus.
Je suis épuisée. A bout de nerfs. Ce soir j'ai piqué une crise d'hystérie parce que mon grand a mis sa main pleine de savon sur les cheveux de son frère. Une bêtise comme une autre. Mais j'ai hurlé, il en a pleuré
.
Et j'ai des interlocutrices qui me disent "c'est le lot de toutes les mères au foyer" (antenne locale de l'ADMR), "c'est comme ça les familles nombreuses" (puéricultrice remplaçante), "vous avez déjà eu beaucoup, moi quand j'ai eu mes jumeaux, on m'a donné moins qu'à vous !" (secrétaire de la directrice des TISF à l'ADMR)
En fait, je crois que les choses sont les suivantes :
- la directrice de l'ADMR m'en veut du mail que j'ai écrit à la fédération des ADMR, elle m'a appelée un jour en colère pour me le dire, juste après l'accord pour les 240h.
- elle considère que je n'ai pas fait bon usage des 240 heures de TISF, en particulier parce qu'une fois j'ai dit que je pourrais profiter de la présence de la TISF pour faire un truc avec mon mari
. Elle venait de m'annoncer que ce serait la seule journée d'aide ou presque que j'aurais dans le mois.
- le médecin de PMI m'en veut de lui avoir dit que ma fille n'avait pas besoin de culotte d'abduction contrairement à ce qu'elle m'avait prescrit, elle voudrait que je mette mes enfants dans des postures qu'ils ne maîtrisent pas, ce que je me refuse à faire. Elle considère que la précocité c'est du pipo et ne comprend donc pas ce que je lui dis sur Alban. Elle me met la pression depuis la naissance sur le poids de mes bébés... remettant un peu en cause mon allaitement...
- La puéricultrice remplaçante est arrivée l'autre jour sans sa balance pour peser Faustine, j'ai explosé. Elle me conseillait ensuite une jeune fille au pair, j'ai dit que je ne pouvais pas la payer. Elle ne comprenait pas que je regrette que Victor ne soit scolarisé que 2 matinées par semaine.
Ces dames considèrent donc que j'ai besoin d'une garde pour mes enfants, pas d'une TISF. Je me tue à leur expliquer que je n'arrive pas à gérer mes 4 enfants en bas âge avec leurs particularités (comportement d'Alban et besoin constant d'attention exclusive, pipi-cacas incessants de Victor, débuts des repas pour les bébés...) et le ménage et le pliage du linge et le rangement et et et...
Alors, ai-je besoin d'une TISF ? De quel type d'aide sinon ? Et qui peut me l'apporter ? La directrice de l'ADMR a insinué que j'avais peut être les moyens de payer par moi-même, comment lui montrer que non
Qui peut m'aider SVP ?