Coucou,
Ici, je sors beaucoup avec mes zouaves. Nous sommes des habitués du marché, des fêtes de quartiers, des bistrotiés du coin...
Alors au début, avec mon gros ventre que je n'ai pu sortir que très tard

(problème de placenta bas...), les remarques ont commencé : mais vous êtes enceinte

Et c'est pour bien

Ah, non, c'est des jumeaux

. Et il y en a dans la famille...
Bref, rien que du très classique

, mais quand ça vient du boulager, et que tu sais que tu vas le revoir souvent, et bien tu prépares le terrain

. Et aujourd'hui, mon boulanger appelle mes zouaves par leur prénom

.
Voilà, avec l'âge, le commun des passants ne voit plus la gemellité, dans la mesure où toi tu ne les habilleras pas pareil

. (rhôôô, chez mon boulanger justement, 2 gars que je ne connaissais pas, d'une quinzaine d'années, MZ et habillés de façon similaire, mais pas de la même couleur

: ça m'a fait tout bizarre : pas l'habitude

)
Quand aux autres, il y a une habitude à prendre. C'est vrai que c'est casse pied quand à l'école, on te connait comme "la maman des jumeaux"

. Mais ça aussi, ça passe... Et l'essentiel reste au niveau de leur propre cercle d'amis, qui ne voit que le coté fraternelle (à 5ans...), et plus du tout le coté gémellaire.
D'ailleurs, les zouaves, quand ils se présentent à des inconnues, annoncent tout fière que eux, ce sont des
frères. Mais curieusement, la gémellité ne leur apparaît pas comme primordiale

.
Et sinon, pour les vacances, et bien il faut bien 3-4 jours aux voisins pour oser poser la question de la gémellité, au détour d'un apéro improvisé

. Quand les enfants ont 5ans, on peut plus facilement se tromper ! Et cela peut paraitre plus ridicule... (Aller, on a même eu droit à la question des triplés

, avec ma nièce qui a le même age et le même gabarit que mes zouaves)
A +