Des jumelles miroirs, c'est beaucoup plus rare que cela.
Je n'en ai connues que 2 en 10 ans (donc 5-6 d'associatif). Avec les épis, la maman a commencé se douter de quelque chose, lorsque l'une a été gauchère et l'autre droitière, elle était sûre.
Attention à ne pas donner de rôle-dans-le-couple.

La notion de dominance (sous entendue systématique) est un reste de croyances maladroites. Comme le bon et le méchant. Zazzo a fait des constats dans les années 60; depuis, d'autres personnes ont travaillé sur le sujet, dont M. Bak, par exemple (membre du comité scientifique de la fédé) .
La dominance est même à envisager comme une relation anormale dans le développement de l'un et/ou l'autre des jumeaux. Le cas classique, c'est la fille qui se comporte comme une petite mère, et le garçon comme ayant deux mères, situation favorisée par les différences de développement du langage vers 2-4 ans (... et qui peut se prolonger avec les années).
C'est avec ce type de croyance que des enseignants pensent mieux savoir que les parents ce qui est le mieux pour leurs enfants (... sans même les connaître! ) , et les séparent de classe d'autorité.
Les relations "en interne" et "en externe" , au fil du temps, sont très variables d'une "paire" de jumeaux à l'autre, et pour une même "paire".
Les jumelles-miroirs évoquées plus haut "échangeaient de caractère" (si si!) , pendant plusieurs années (on s'est perdu de vue, donc actuellement à la veille de leurs 10 ans :

)
Entre mes filles, les relations sont complexes, et un œil extérieur peut penser que l'une "domine" l'autre; mais je peux assurer que le "besoin de l'autre" n'est pas dans le sens que l'on pourrait croire, et qu'avec l'arrivée de l'adolescence plus pour l'une que pour l'autre, la situation est à nouveau en évolution.