Dire à un enfant : voilà ce que j'ai fait, ou ce que je fais, et je suis mal à l'aise avec ça, et bien, c'est du ressenti ; l'enfant le prend comme tel.
Dans le cas des réductions, selon moi, il se rajoute un élément. L'enfant peut se poser la question "ça aurait pu être moi"...
Et je vous fais part aussi d'un conseil judicieux qui vient de m'être fait (
) : ne pas oublier le couple dans la démarche. C'est vrai que je pensais plus aux femmes, mais elles ne sont pas seules dans ce parcours et après la naissance.
J'ouvre donc ma réflexion aussi pour les hommes !
Bien vu
Mon mari s'est lui senti très frustré de ne rien pouvoir faire, de ne pas partager les traitements "physiquement". Je l'avais quand même engagé à me faire les injections qui, à l'époque, se pratiquaient en intra musculaire. Dans un sens, il était content d'être actif.
Pour la question avant/après, je dirais: avant, nous sommes la tête dans le guidon. Les questions, avant d'être existentielles, sont surtout médicales.
Durant la grossesse, c'est le Pays des Bisounours. On plane sur un nuage.
Après, on a plus le temps de se tourner vers le "qui suis-je, où vais-je".
Sophie, on ne peut rien contre la nature. Nous, les parents issus de PMA, devrions-nous nous sentir "puni" de qq chose pour avoir autant galérer ? Il est évident que non.
Les parents qui ont des grossesses non désirés devraient-ils se sentir coupable de réussir sans le savoir là où d 'autres échouent ? Il est évident que non aussi.
Etc..
Et les enfants sont choyés dans les 2 cas
Ama, il est important qu'il ne subsiste pas de secret de famille pour tes filles. Pas pour leur/votre entourage.
Perso, j'attends toujours les questions avant d'aborder les notions. L'aîné sait très bien d'où il vient. Les jujus, pour l'instant, sont à la case "où on est né". J'attends l'étape suivante.