D'où mes questionnements :

Bonjour à toutes !!!

Je constate que le debat est toujour aussi animé, c'est bien, c'est un sujet important !!!

J'en profite donc pour donner mon point de vu.
Tout d'abord, je suis contre la violence.

Ceci étant dit, je pense que la notion de limite entre ce qui est de la "violence" et ce qui ne l'ai pas est propre à chacun en fonction de son vécu (le debat du "aucuns geste assimilé a de la violence" ou "autoriser une petite tape de temps en temps").

Personnellement, j'eviterais au maximum de lever la main sur mes enfants, mais n'etant pas une sainte, il m'arrivera surement de leur donner une fessé quelques fois.

Quand à la valeur de non violence à leur inculquer, c'est pour moi, une évidence !!!

Mais fasse à mon vécu (je vous interdit de pleurer   ):
- attouchement sexuel à 6 ans (par un beau pere)
- harcelement moral à l'adolescence (par un autre beau pere)
- Obligation de prendre en charge Frere/Soeur depuis l'age de 8 ans, ainsi que le menage, les repas, puis les devoirs, les reunions avec les instits ... (par ma mere)

Je tiens à ce que mes enfants soient armé pour ce défendre physiquement et moralement.

Je veux qu'ils puissent réaliser leurs reves sans ce laisser marcher sur les pieds, qu'ils puissent avoir un boulot qui leur plait, qu'ils soient heureux de ce lever pour allez bosser le matin et en premier lieux, qu'ils puissent vivre pleinement leur enfance avec le moins de taches d'ombres possibles.

voili,voilou

Je reviens après quelques jours et je vois que ça discute ... moi qui avais peur qu'il n'y ait plus de suite 

Ce qui nous différencie des animaux c'est déjà un cerveau avec des fonctions plus développées.
L'animal est rarement violent "gratuitement" c'est souvent un comportement de défense. Et je crois que ce que nous avons de différent avec l'animal c'est la parole.
Moi je crois que la violence physique ou verbale vient quand nous n'avons pas les mots justes pour exprimer notre ressenti. C'est pour ça comme l'a dit Suzy (elle l'a même souligné  ) le plus important c'est le dialogue. Et c'est dur parfois d'avoir les mots justes.
C'est pour ça que je trouve important de fabriquer des bottes bien faites à nos enfants à travers la parole. Ils auront moins facilement recours à la violence physique car ils seront armés grâce au dialogue.

Après nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours, il y a des gens violents physiquement et en paroles et faire face à cette violence n'est pas toujours facile. Mais nous ne pouvons être violents physiquement et verbalement avec nos enfants sans risquer qu'ils reproduisent ce modèle. Nous ne pouvons leur dire que c'est bien d'y avoir recours puisque ça légitime un acte qu'habituellement nous lui demandons de ne pas avoir. Je crois que ce qui est important c'est que quand ils y ont recours essayer de comprendre pourquoi, qu'est-ce qui leur a manqué et leur a fait faire le mauvais choix de réponse. Et je crois que s'appliquer cela à soi-même est tout aussi important. L'égalité, le respect est là à mon sens.

Après, vous avez parlé de l'école et de son rôle. J'ai l'impression qu'il y a une guerre de clans avec d'un côté les parents et de l'autre les enseignants. J'ai longtemps été active dans une association de parents d'élèves et je n'ai pas trouvé réellement l'espace de parole pour vraiment dialoguer et essayer de se comprendre.  Je crois que dans le corps enseignant comme chez les parents il y a beaucoup de gens qui veulent aider vraiment les enfants à grandir et qu'ils ne profitent pas du dialogue pour essayer de se comprendre.
Il y a aussi beaucoup de parents perdus qui n'ont pas les outils pour fabriquer des bottes bien faites et on peut légitimement se poser la question si ce n'est pas à la société d'apporter des solutions pour que les enfants ne souffrent pas de ces carences. 

.... j'ai pas dit que c'était facile !

Et au Pays des bisounours on pourrait avoir confiance dans les gens "de métier" par exemple??

Je suis en pleine perplexité vis à vis du corps médical et des décisions à prendre...
J'ai la chance d'avoir été tres peu malade et de n'avoir jamais fréquenté les hopitaux jusqu'à la grossesse gemellaire. J'avoue que je ne posais pas de question, et surtout que ca ne m'interesse pas... Je n'y connais rien en médical, et j'ai toujours eu tendance à suivre ce qu'on me disais de faire...

Depuis bientot 3 ans, j'en ai entendu tellement que je n'arrive plus à me positionner... Oui parfois je doute des medecins, mais comment savoir? Je n'ai pas fait d'étude de medecine, les avis sont extremement divergeants.......

Un exemple : vers 38 SA, le gyneco me dit "on va vous déclencher, passer ce terme est dangereux pour les bébés, etc....."
Ok, je me rends docilement à la clinique, mais pas de bol le déclenchement à foiré, et au bout de quelques jours on me renvoie chez moi...
Quand j'ai protesté on m'a dit "madame une grossesse c'est 41SA, il faut pas etre egoiste et ne penser qu'à votre confort il n'y a AUCUNE raison medicale qu'on vous déclenche et AUCUN risque pour les bébés......"

Ben vas y débrouille toi avec ca et la culpabilité qui va avec....

Je ressent de plus en plus qu'il va falloir gerer notre santé et avoir des avis, mais ou trouver des infos fiables si on ne peut meme pas se fier aux medecins???

La polémique actuelle sur la grippe A n'y est pas pour rien, mais j'avoue avoir du mal a etre objective et sure de moi.....

Je suis d'accord avec toi, il n'est pas toujours facile d'avoir confiance ...
La liberté passe par la connaissance et il faudrait pouvoir se fier aux experts pour agir en connaisance de cause 

Je suis comme toi je suis perplexe et inquiète face à certaines paroles d'experts   

pour paraphraser mon grand pere :"on n'as d'authorité sur les gents que celle qu'ils veulent bien nous accorder"

il en vas de meme pour le respect