Et moi je dis : ce n'est pas parce qu'on a la chance de leur donner la vie qu'on a le droit de la  leur retirer.

Qui sommes nous pour décider de ce qui est mieux que la vie pour nos enfants ? qui sommes nous pour nous permettre d'arrêter un coeur qui bat ? Ce coeur que nous avons construit, aimé avant même que l'enfant soit né.

Ce n'est pas parce que nous sommes la mère que nous avons tous les droits. Ils n'ont pas qu'une mère, ils ont aussi un père, des grands parents, des frères et soeur, des oncles et des tantes... Et même dans les familles les plus pourries qui existent, il y a forcément quelqu'un d'autre que nous qui est à même de les élever et de leur donner le plus d'amour possible.

J'ai failli perdre l'une de mes filles avant même qu'elle  soit née.
J'ai du risquer la vie de sa soeur pour la sauver.
J'ai vécu la peur au ventre pendant des mois, ne sachant pas si elles allaient survivre, si elles pourraient marcher ou parler.
J'ai serré mes filles dans mes bras tant de fois, pendant des heures,  juste pour entendre leur coeur qui battaient et tenir leur petit corps tout chaud contre le mien.

Au nom de la vie, au nom du miracle qu'est le fait d'avoir des enfants qui nous aiment, au nom de l'avenir qu'ils représentent, je dis NON.

Non, nous n'avons pas le droit d'ôter la vie à la chair de notre chair lorsqu'ils sont en bonne santé, qu'ils ne souffrent pas... ET NE DEMANDE QU'A VIVRE.

Je conçois que d'autre ne partage pas mon point de vue, je ne juge pas mais après ce que j'ai vécu, je ne peux ni comprendre ni admettre qu'on tue un enfant en bonne santé pour quelque raison que ce soit.

Chacun le ressent à sa façon, j'ai perdu ma maman du jour au lendemain j'avais 16 ans, personne n'a remplacé, personne n'a pu "comprendre" ma douleur, je pense que j'aurais préférée partir avec elle, même si aujourd'hui j'ai mon mari mes enfants que j'aime de tout mon coeur, grandir sans sa mère est une douleur intolérable; enfin pour moi! Mais je comprend ta façon de penser, je ressent quelque chose comme ça, dans d'autres circonstances du fait de savoir ce qu'est la perte d'un bébé.

Lorsque mon père est mort, j'ai eut si mal que j'ai voulu en finir plusieurs fois...
J'avais réussi à me convaincre que mes enfants seraient plus heureux sans moi... Que leur père saurait s'en occuper.
Je suis descendu bien bas et ce qui m'a retenu c'est que non seulement je ne pouvais pas abandonner mes enfants de cette façon mais qu'en plus, j'allais leur faire vivre volontairement ce que je vivais si mal...
J'étais incapable de faire souffrir mes enfants moralement alors physiquement ça ne m'a jamais effleuré l'esprit.
Même au plus fort de la dépression, je n'ai jamais voulu entraîner qui que ce soit avec moi...

Je suppose que nous sommes tous différent face à la dépression... Comme face à la vie.

vos pensées sont bien sombre pour un samedi soir les filles
aller on vous envois des tonnes de bisous (tout ça est derrière)

Coucou les cops

Plein de  en passant

Ici tout va bien mis à part nez coule zieux collés et tite tousse.

Suis toujours dans ma SDB  mais j'avance pas trop mal 

Une rencontre des forumeuses dans la SDB de Isa et Flo  ?

Et bien ici c'est plutôt après midi devoirs, fournées de muffins et mise en route de la blanquette pour ce soir.... Mais je me laisserais bien tenter par la séance gomages, massages et autres...