Il semble que Mr Souris Verte préfère les symboles et les dessins aux grands discours
Ça tu as 100 % raison, j'ai tenté de lui expliquer hier soir que prendre le temps de partager un repas ensemble était important pour moi sans succès. Au delà d'une phrase sujet-verbe-complément Mr décroche !
Contexte:
hier scénario repas habituel:
midi: il termine de manger alors que je n'en suis qu'au plat de résistance, et débarrasse son assiette ( dans le lave-vaisselle pour une fois
) et retourne bosser ( jeudi et vendredi en télétravail)
Les enfants étant à la crèche-école, il me reste tout juste le chien pour me tenir compagnie : ne mangeant pas comme une cochonne, pas de chute alimentaire, donc il reste 2 min avant d'aller se vautrer sur le tapis.
soir: diner tgv pour Mr, qui plante tt le monde ns étions ts au plat de résistance pour un coup de fil.
L'ainé termine à la vitesse de la lumière et court rejoindre son père.
Je reste seule pour finir de diner avec les 2 loulous à gérer.
Au bout de 20min je pars voir qui fait quoi et redescends certes contrariée de devoir comme d'hab me dém£%%µ seule.
J'attends que ma contrariété redescende pour parler et que la série 24 heures soit terminée. Mr préférait son canapé-tv à une sortie ciné.
Explications:
Je lui indique que pour moi le repas est un des rares moments privilégié à partager en famille, et lui demande son point de vue:
- si c'est important aussi pour lui auquel je continuerais à espérer ce partage
- si non j'arrêterais et tenterais d'autres moments privilégiés.
Réponse: On fera comme tu veux, je ferais l'effort de rester à table.
Je tente de rester zen, et lui demande d'exprimer ce qu'il pense vraiment
Réponse: je ne vais pas te faire une dissert de 3 pages sur le repas.
Je veux la paix, pas d'histoires, pas d'emmm..
Zen......... communication difficile, besoin de partager... sentiment d'être seule même quand il est présent... je m'occupe de tout et de tous... personne ne s'occupe de moi, me prend dans ses bras, me rassure face aux difficultés, aux petits tracas du quotidien.
Pleurs: je lui exprime par exemple que pour mon père qui a été hospitalisé en urgence avec perte de vision... j'aurais aimé qu'il me prenne dans ses bras me rassure, me dise que tout allait s'arranger, que mon père était un battant.
Et j'ai du lui demander car même après cela il n'a pas eu l'idée de me prendre dans ses bras.
Je lui ai dit que je me rattachais à l'idée que mon homme rassurant et prévenant était sur une autre planète et allait bientôt atterrir car il me manquait et que je refusais de croire qu'il était devenu un macho.
Réponse: Moi qui pensais que cela allait mieux, que je faisais des efforts.
Bref dialogue de sourds qui continue ....
Un bisou, un câlin, un mot gentil qui rassure :
toujours trop demander ? J'ai juste
besoin que l'on m'aime et que l'on me le
montre