bonjour,

nés à 33sa+0, mes garçons m'ont été enlevés de suite alors que pas d'urgence du tout pour l'un et le second aurait pu rapidement m être ramenés, mais je ne les ai vus, que 1 demi heure chacun et ce 8h après leur naissance; très peu vus les premiers j car je ne tenais que peu assise et opas debout...... puis ils ont passés un mois en néonat, (séparés 10j); dont 17j avec moi maispas la nuit (pas le droit because surveillance des bradys...)...

qd la nuit approche, ils somnolent et se réveillent en hurlant, plein de ce qu on peut sans equivoque appeler de la peur et de l angoisse dans les yeux... faut dire que pdt ce mois néonat, ils s'endormaient ds nos bras pr se réveiller seuls, en couveuse, avec d inconnues etc ...

on avait réussi à les apaiser mais un déménagement a tout réveillé on dirazit...alors on berce, on cododote etc... mais ça nous fend le coeur, on ne peut pas revenir en arrière et mieux nous imposer pour mieux les défendre ... comme vous le sentez, j'ai moi aussi besoin de digérer ces séparations etc... En californie, une SF aidait parents et bbs a se remettre de ce genre de choses; ici, on nous dit ça va passer...ou bien les bbs ça pleure.... mouais, ok, mais peut on les aider mieux que ça? ce doit être très angoissant pour un tout petit ces débuts de vie (séparations de maman et du juju, perfs, mains multiples pas tjs très douces cf après le 3°j de garde, une puer nous a choqués par sa rudesse...même si on comprenait son épuisement, manque de bras( on a vu bcp de crevettes miauler-pleurer sans réponse. ..)...
reste bcp à faire pour les nouveaux-nés dans ce pays; qq soit leur situation...

merci de vos témoignages et astuces apaisantes:)

j'ai vécu exactement la meme chose ..bébés nés a 33s.a .. j'ai pu les voir seulement au bout de  24h apres la césa (heureusement mon homme descendait les filmer) , ils sont rester 1 mois en néonat (ryan au bout de 15 jours etait pret a sortir mais a la mater ils ne separent pas les jumeaux et c'est mieux)
les miens pleurer beaucoup le soir enfin surtout ryan , alors c'est plus des mini crise d'angoisse quand la nuit tomber , parce que la bas il y avait toujours une lumiere allumé ..du coup en laissant la lumiere il pleurer plus   apres ils ont eu les petits maux de ventre donc la aussi sa pleurer souvent et maintenant tout va bien , je pense pas que l'experience "neonat" les a perturbés , ce sont des bébés heureux qui gazouillent et font pleins de sourires .. ils ont 4 mois quel age on les tiens ?

Je me reconnais un peu dans ton témoignage, même si j'ai eu la chance d'obtenir une chambre mère-enfant dès que j'ai eu l'autorisation de quitter le service de mater, mes puces avaient 3 jours. J'étais donc quasiment tout le temps avec elles, mais je ne pouvais pas les prendre dans mes bras comme je l'aurai souhaité. 

Au retour à la maison, mes deux filles ont réagi très différemment, Coline a été angoissée, comme inquiète pendant 3 mois environ, puis peu à peu on a senti qu'elle a pris confiance, qu'elle s'est apaisée.
Je l'ai portée contre moi souvent le soir pendant ces premiers mois. Et quand j'ai eu les idées un peu plus claires sur mon propre ressenti, je lui ai parlé, je lui ai expliqué pourquoi nous avions été séparées, pourquoi l'hôpital, pourquoi je n'avais pas pu la serrer contre moi pour la consoler...

Bref, pas de recette miracle, si ce n'est de câliner, expliquer, rassurer, ce que vous faites très bien... 

Si tu as envie de partager ton histoire et de lire celles d'autres maman de prémas, n'hésites pas à te rendre sur ce fil : http://forum.jumeaux-et-plus.fr/index.php/topic,4341.0

idem Heloise, leur parler pour les rassurer
et pourquoi, les faire dormir dans le m^me lit pour qu'ils se sentent comme à l'époque de ta grossesse.

donne leur un doudou avec ton odeur
et pourquoi pas un mobile musicale pour instaurer un rituel au moment de les mettre au lit

merci pour vos messgaes, ça fait du bien d'être entendue ; surtout que pr l'entourage ce qui compte c que tout va bien, qu'ils grossissent etc...comme si le bien être était secondaire ; mais c vrai que la journée, ça va, ils sont très souriants...mais c vrai aussi que je passe presque toutmon temps avec eux sur moi ou pas loin, on en a besoin tous les 3 encore. la nuit, on cododote, eux sur moi ou au moins dans un lit à côté.

ils sont nés en novembre; oui, le changement de lieu a joué, on laisse une veilleuse, on fait de petits rituels..en néonat, je passai 10h par jour puis toute la journée avce eux...restaient les nuits où ils s'endormaient dans nos bras (on laissait un doudou plein de notre odeur mais qui était viré 2 fois sur 3 par l'équipe, machinalement...) et se réveillaient ensuite seuls avec les infirmières etc...d'où je pense cette angoisse du soir, comme l'anticipation d'une séparation douloureuse...

j'aimerais trouver l'écoute dont vous parlez; je viens d'arriver près d'orléans (et je pense que le déménagement en a rajouté une couche car ça allait mieux avant, après un petit mois d'ajustement) et vais essayer de trouver un toubib qui saura entendre tout ça; j'ai pleuré en vous lisant, signe si besoin que je vis encore mal tout ça; derrière ma peine, une grande révolte... je rêvais d'un accueil doux et respecteuux pour mes loulous et ils en ont au contraire bien bavé... alors la prématurité c une chose, mais les moyens mis en oeuvre par l'hosto, c'en est une autre (cf pas de contact précoce, on ne me les a pas amené plus d'une seconde alors que ça aurait é"té possible médicalement, refus de leur donner mon colostrum ... pas de couveuse double, pas de chambres mère enfant en nombre suffisant, attente de 10j avant de pouvoir les retrouver et je ne suis pas la plmus à plaindre; des maman sque je croisais ne pouvaient même pas venir tous els jours!!; pas de soutien autre que le minimum "formel"...des bébés pas tjs bien entendus ou dorlotés car manque de personnel, horaires d egarde complétement fous, surstimulation des bébés, "élevage" etc...)... je suis en colère et ça me fait mal de savoir que je ne peux reven,ir en arrière, mieux m'imposer (j'étais trop ko et déconnectée pour me battre,  même si on l'a fait autant que possible)...

hier les bbs commençaient à criser, moi à pleurer en ressassant-culpabilisant encore mlagré moi tout ça, et mon mari a mis des mots, du genre le passé est derrière, on n'a rien àse reprocher, on  aafit tout ce qu'on a pu, maintenat faut se consacrer à ce qu'on peut faire maintenant pour les aider à surmonter ces douloureux moments etc..., ça m'a apasié et les bbs se sotn edormis en 5mns, sans pleurs... comme quoi,, mon état et mon ressenti sont primoridaux...et les mots et l'écoute plus encore car je crois qu'il me faut du temps; le déménagemen,t nous abien bousculés dans la foulée; faut que j'accepte de laisser le temps au temps; heureusement qu'on forme un bonne équipe avec mon mari... je dois travailler sur l'acceptation...ainsi j'aiderais mieux mes béébs, mais que c dur parfois!!! et culpabilisant de ne pas y arriver plus vite, la fatigue etc n'aidant pas! m'enfin, je veux être confiante; je reprends des forces ettout ça derrièer nous, je me battrai pour contribuer comme je pourrai à faire un peu évoluer les choses en hopital ...
je dois filer mais merci encore, je reste à l'affut de vos messages et j'irai voir le lien, merci

Je crois qu'on sous-estime les bébés quant à leur capacité d'adaptation. Il me semble, sans vouloir te heurter, que c'est surtout le fait que tu ne surmontes pas pour l'instant ces moments difficiles et que le déménagement a surement ajouté à ta fatigue physique et morale que tes bébés ressentent et qui les angoissent. La bonne nouvelle est que si tu retrouves la sérénité et que tu leur transmets à nouveau un sentiment de sécurité, ils s'apaiseront probablement. Ton mari et les autres ont raison sur l'idée de leur parler, ça permet aussi aux parents d'évacuer. De toutes façons, les bébés sentent quand ça ne va pas, ce sont de véritables éponges.
C'est un peu un cercle vicieux, il faut trouver les ressources pour "revenir soi-même au calme" et briser ainsi le cercle. J'espère que tu y arriveras vite et que ça marchera.
Pour vous aider, peut être une visite chez un bon homéopathe qui peut vous donner un traitement de fond, aux parents et / ou aux enfants. Et comme a écrit je ne sais plus qui au dessus, parler des problèmes à un médecin devant les enfants, ca peut bien aider.
Bon courage.

Bonjour,

Dalma, tu ne me heurtes nullmeent ; je suis bien d'accord avec ce que tu écris, comme je le disais plus haut , et je vais adopter ces stratégies; mais sans sous estimer le côté "antenne" des bébés dont je suis convaincue , je trouve cependant qu'on sous estime trop aussi les traumatismes liés à la naissance (j'ai pas aml étudié la périnatalité et la santé primale etc et me place ds la lignée de Odent...oui, un bb s'adapte à presque tout, mais à quel prix parfois... ça reste là, qq part...), d'où mes difficultés et ma colère et donc ma peine, dur d'accepter tout ça, et effectivement la fatigue et la perte de repères ajoutés par les changements de région etc n'aident pas à se poser; m'enfin je suis en bonne voie; et depuis les mots de mon mari, les petits s'énervent à peine le soir, on cododote donc de bonnes nuits jusqu'çà 10hce matin , on caline, on discute, on berce; qd j'en peux plus, mon mari me relaie, on se regonfle mutuellement; bref, pas tjs facile mais plutôt positif sur l'ensemble!

Nat, je pense que les larmes me remonteront tjs très facilement, je comprends tant ce que tu écris... je pense qu'à l'heure où on maîtrise tant de technologies, et où l'on sait tant de choses sur les petits, leurs parents, le lien etc, il n'est plus qu'une question de volonté et de politiques hospitalières pour que les difficultés soient mieux vécues ... lutter contre les usines à bbs et la deshumanisation qui va avec, contre les séparations mère-enfant, pour de vraies unités kangourous dès la naissnace qd c possible, pr plus d epersonnel en nénoat, plus de soins genre musicothérapie auprès des bbs en couveuse (j'ai assité à une intervention, c t incroyablede voir ces ptits bouts se détendre ainsi!), plus de couveuse double pr les jujus, moins de pressions à libérer la place et donc moins de surstimulations etc etc....
y'aurait tant à dire... bon, sur l'heure, je m'en vais célébrer la journée de la femme par un bon coup d'aspi !!